>>570 millions d'enfants dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable
>>Protéger les droits des femmes et des enfants de l’ASEAN
Des enfants réfugiés rohingyas devant les abris de leurs familles suite à une violente tempête de pré-mousson dans le camp de fortune de Shamlapur, au Bangladesh. |
Photo: UNICEF/CVN |
"Dans toutes les crises, les enfants sont parmi les plus vulnérables et les événements météorologiques extrêmes que nous observons dans le monde ne font pas exception", a déclaré le directeur des programmes à l'UNICEF, Ted Chaiban, dans un communiqué de presse.
"Alors que les événements météorologiques extrêmes augmentent le nombre de situations d'urgence et de crises humanitaires, ce sont les enfants qui paieront le prix le plus élevé".
En juin et juillet, des chaleurs record ont été enregistrées dans une grande partie de l'hémisphère nord. Les pays d'Amérique centrale et des Caraïbes se préparent quant à eux au pic de la saison des ouragans tout en essayant de se relever de la saison dévastatrice de 2017, qui a été la plus coûteuse jamais enregistrée.
Ces phénomènes climatiques extrêmes peuvent contribuer à la propagation des principales causes de décès chez les enfants, telles que la malnutrition, le paludisme et la diarrhée.
Et à mesure que leur fréquence et leur ampleur augmentent, les risques pour les enfants dépasseront probablement la capacité mondiale à les atténuer et à fournir une réponse humanitaire, selon l'agence onusienne.
"Alors que le monde connaît une augmentation constante des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, ce sont les vies et l'avenir des enfants qui seront les plus perturbés", a souligné M. Chaiban.
"C'est pourquoi il est essentiel que les gouvernements et la communauté internationale prennent des mesures concrètes pour protéger l'avenir des enfants et leurs droits".