>>Uber bouscule le marché des taxis en Asie
Des conducteurs de GrabBike lors de la cérémonie de présentation de ce nouveau service, le 13 juin à Hanoi. |
Photo : Baocongthuong/CVN |
Fini les recherches de xe ôm aux carrefours, les négociations toujours (ou presque) en défaveur du client. Désormais, il suffit de télécharger et d’ouvrir l’application GrabTaxi sur son smartphone, de saisir la destination voulue, de valider et d'attendre quelques minutes, afin que le chauffeur le plus proche vienne vous chercher.
Beaucoup plus avantageux que le mototaxi «traditionnel», GrabBike, disponible sur les machines fonctionnant sous IOS et Android, fournit au client les informations sur le chauffeur qui l’accompagne et le coût du trajet (3.000 dôngs/km). Plus de problème avec les mototaxis traditionnels, certains n’hésitant à facturer leurs services plus chers qu’une voiture de taxi climatisée.
Sortie en novembre 2014 à Hô Chi Minh-Ville, l’application GrabBike a reçu un accueil très positif. Dans la capitale, elle a été expérimentée en mai avant d’être lancée il y a quelques jours.
«Nous voudrions, grâce à cette application, contribuer à fluidifier le trafic et à faire économiser du carburant pour protéger l’environnement. Avec GrabTaxi, nous espérons faire connaître largement le concept que nous prônons. Nous voulons également créer des emplois et arrondir les fins de mois de ceux prêts à partager leur véhicule le temps d’une course», dévoile Nguyên Tuân Anh, directeur de la société GrabTaxi au Vietnam.
GrabTaxi (appelée My Teksi en Malaisie) a été créée par Anthony Tan et Hooi Ling Tan, deux anciens étudiants de l’Université Harvard. Actuellement présente dans six pays d’Asie du Sud-Est, Vietnam inclus, l’application sera bientôt disponible dans d’autres grandes villes de la région.
Mai Quynh/CVN