>>MotoGP : victoire de Bagnaia, Quartararo, 8e, garde la tête du championnat
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Le pilote français de l'écurie Yamaha, Fabio Quartararo, sur le circuit Motorland à Alcaniz, le 11 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cinq courses pour un titre à décrocher : Misano est pour Quartararo l'occasion de se remettre sur les bons rails de son sacre, après l'anicroche d'Aragon, où il n'a fini que 8e et rendu son avance au championnat un peu moins confortable. Le pilote Yamaha compte toutefois encore 53 points d'avance sur son poursuivant de Ducati.
Si cet écart équivaut encore à deux jokers complets (une victoire vaut 25 points), le Français veut retrouver le sommet à Misano, une piste où les machines Yamaha sont habituellement en réussite.
Car s'il n'aime pas le circuit d'Aragon, il "apprécie énormément" Misano. Cela tombe bien, une autre course sera organisée ici-même le 24 octobre, après la manche prévue à Austin et avant les deux dernières à Portimao et Valence. Que des tracés que le Français affectionne.
Rossi, premier adieu
Quartararo, 22 ans, n'a pas encore gagné ici, mais a décroché une deuxième place dès sa première saison dans l'élite en 2019. Avant d'abandonner en 2020 après deux chutes : "On a eu quelques soucis l'an passé mais cette saison avec la nouvelle moto je suis beaucoup plus en confiance", a expliqué celui qui a rejoint l'écurie d'usine Yamaha en 2021.
Il aura face à lui Bagnaia, tout juste vainqueur en Aragon de son premier Grand Prix en MotoGP, à 24 ans.
Débarrassé de ce poids et passé 2e au championnat, "Pecco" Bagnaia va désormais chercher à enchaîner sur un circuit qu'il connait par coeur, étant membre de la "VR46 Academy", fondée par Valentino Rossi et qui a ses quartiers à quelques kilomètres de là.
Rossi, légende qui s'apprête à quitter le MotoGP à 42 ans, goûtera ce week-end à une première tournée d'adieu devant ses fans, avant le véritable jubilé le 24 octobre pour la seconde course.
"C'est toujours un week-end spécial, parce que j'habite à côté, parce que j'ai grandi sur ce circuit en tant que pilote et pour tous les fans qui seront là", a expliqué Rossi. "La première fois que j'ai piloté une vraie moto, une grosse moto, c'était ici à Misano, en 1992 je crois".
Le pilote italien Francesco Bagnaia vainqueur du GP d'Aragon sur le circuit Motorland à Alcaniz, le 12 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dovizioso de retour
Devant les tifosi, deux autres Italiens seront en vue : Franco Morbidelli et Andrea Dovizioso. Morbidelli, 26 ans, est promu à partir de ce GP et jusqu'en 2023 chez Yamaha. Il revient de blessure après quatre GP manqués. Dovizioso, 35 ans, le remplace au sein de l'écurie satellite Yamaha-SRT et fait son retour en MotoGP, après son départ de Ducati fin 2020.
"J'ai l'occasion de faire cinq courses pour me tester avant la saison prochaine, mon réel objectif", a déclaré Dovizioso, pour qui "la condition importante de l'accord est d'avoir une moto d'usine et un support de l'usine" pour 2022.
Derrière Quartararo (214 points) et Bagnaia (161), l'Espagnol Joan Mir (Suzuki, 157), tenant du titre, et Johann Zarco (Ducati-Pramac, 137) n'ont pas dit leur dernier mot. Zarco est néanmoins gêné musculairement à l'avant-bras droit par un syndrome des loges et se fera opérer mercredi prochain.
Au programme également ce week-end, la course au titre continue en Moto2 entre Remy Gardner (251 points) et Raul Fernandez (212), qui seront promus l'an prochain en MotoGP chez KTM-Tech3.
En Moto3, la révélation de la saison Pedro Acosta, 17 ans, compte toujours 46 points d'avance au championnat malgré sa chute en Espagne la semaine dernière. Enfin, le championnat MotoE de motos électriques rendra son verdict avec les deux dernières courses.
Par ailleurs, le MotoGP a confirmé que Michelin allait continuer à être le fournisseur exclusif de pneumatiques jusqu'en 2026, prolongeant leur collaboration de trois saisons.