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Des mécaniciens de Mercedes s'affairent autour de la monoplace du Britannique Lewis Hamilton, à Imola, le 30 octobre 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À l'issue de cette 13e épreuve sur 17, l'écurie britannique peut s'offrir un septième titre consécutif chez les constructeurs, un de plus que Ferrari entre 1999 et 2004.
Au classement, les Flèches d'argent ont 209 points de plus que Red Bull. Avec 176 longueurs d'avance dimanche, elles seront sacrées. Pour l'empêcher, il faudrait que l'écurie autrichienne marque 34 points de plus que sa rivale. Or elle ne l'a dépassée qu'une fois cette saison pour... un point !
"On pourrait dire que nous avons 99% de chances d'être titrés ce week-end mais la vérité est que je ne peux pas en tirer de la satisfaction tant que ça n'est pas fait. Mais je suis très fier que l'équipe en soit là", commente son patron Toto Wolff. "Nous ne l'aurions jamais imaginé".
Le titre pilotes, par contre, devra attendre au mieux la manche suivante en Turquie le 15 novembre.
Avec 77 points d'avance sur son équipier finlandais Valtteri Bottas et 94 sur le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) - les seuls autres candidats mathématiquement en lice -, Lewis Hamilton (Mercedes) est proche d'un second record: celui de sept sacres mondiaux, à égalité avec l'Allemand Michael Schumacher.
Pour ceindre la couronne à Istanbul, il suffira au Britannique d'avoir 78 longueurs d'avance sur ses rivaux à l'issue du GP. Il lui faut donc marquer un point de plus que Bottas en deux courses tout en n'en concédant pas seize à Verstappen. Or Hamilton a remporté huit GP sur douze en 2020 !
Essais raccourcis
GP d’Émilie-Romagne de F1, circuit, classements pilotes et constructeurs. |
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Nom mythique de l'histoire de la F1, Imola a accueilli 27 GP entre 1980 et 2006. Le vétéran finlandais Kimi Räikkönen (41 ans, Alfa Romeo) est donc le seul sur la grille à avoir couru dans la catégorie reine sur le circuit sur lequel le Brésilien Ayrton Senna a trouvé la mort en 1994, lors d'un week-end cauchemardesque qui a également coûté la vie à l'Autrichien Roland Ratzenberger.
Plus récemment, en juin, les pilotes AlphaTauri, le Français Pierre Gasly et le Russe Daniil Kvyat, y ont effectué une courte séance d'essais pour préparer la saison.
Spécificité de cette manche qui ne figurait pas au calendrier avant la pandémie de nouveau coronavirus et qui se tiendra finalement à huis clos en raison de la résurgence des contaminations, son programme ne comporte qu'une seule et unique séance d'essais libres samedi à 10h00, au lieu de trois à partir du vendredi 30 octobre.
Avant les qualifications samedi 31 octobre à 14h00 et la course dimanche 1er novembre à 13h10, les pilotes et leurs écuries n'auront qu'une heure et demie, au lieu de quatre, pour se familiariser avec la piste, perfectionner leurs réglages et définir leurs stratégies.
"Ça met l'équipe sous pression. Il faut rentrer tout de suite dans le vif du sujet et apprendre rapidement", explique l'Australien Daniel Ricciardo (Renault). "Il faut être au top tout de suite et ne pas avoir de problème de fiabilité", ajoute le team principal de McLaren Andreas Seidl.
Ce devait être une expérience inédite, potentiellement synonyme de surprises, mais le paddock a eu droit à un avant-goût lors du GP de l'Eifel, en Allemagne début octobre, où les deux séances du vendredi ont été annulées à cause du mauvais temps.
Hormis la 3e place de Ricciardo, les résultats n'ont guère surpris: comme chaque week-end ou presque, la pole position et la victoire sont revenues à Mercedes, avec Valtteri Bottas et Lewis Hamilton respectivement.
Qui plus est, sur trois circuits découverts ou redécouverts par la F1 cette saison (Mugello, Nürburgring et Portimao), Hamilton l'a emporté à chaque fois, pour s'offrir la semaine dernière au Portugal le record absolu de victoires dans la catégorie reine du sport automobile : 92, contre 91 à Schumacher.
AFP/VNA/CVN