Google dément avoir signé un accord avec Israël pour surveiller YouTube

Le géant américain de l'internet Google a nié le 30 novembre avoir conclu un accord avec le gouvernement israélien visant à surveiller les incitations à la violence via des vidéos postées sur YouTube, contredisant des déclarations de la diplomatie israélienne.

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Le géant américain de l'internet Google a nié avoir conclu un accord avec le gouvernement israélien visant à surveiller les incitations à la violence via des vidéos postées sur YouTube.

La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Hotovely, avait annoncé la semaine dernière que Google, le propriétaire de YouTube, avait accepté une procédure conjointe pour surveiller les contenus mis en ligne, notamment les vidéos qui inciteraient à attaquer des Israéliens, après une réunion avec des responsables de Google.

Mais un porte-parole du groupe américain a déclaré qu'aucun accord de cette sorte n'avait été conclu.

La rencontre de Mme Hotovely avec des responsables de Google et de YouTube "n'était qu'une parmi les nombreuses que nous avons avec les dirigeants de différents pays pour expliquer notre politique en terme de contenu controversé, d'alertes et de retrait de contenu", a-t-il précisé.

"Le ministère israélien des Affaires étrangères a corrigé son annonce d'origine qui mentionnait par erreur qu'il y avait eu un accord avec Google pour établir une procédure permettant de surveiller les contenus mis en ligne", a-t-il ajouté.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon, a confirmé que le communiqué avait été changé tout en ajoutant qu'"Israël était très reconnaissant de ses bonnes relations avec Google."

"Notre objectif commun est de faire disparaître des réseaux sociaux les dangereuses incitations à la violence. Nous avons une confiance totale dans les équipes de Google s'occupant de cette question", a-t-il dit.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a aussi annoncé la création d'un nouveau bureau, qui devrait être opérationnel au début 2016, pour surveiller en temps réel les contenus jugés provocateurs.

Le mois dernier, une ONG israélienne a lancé des poursuites contre Facebook qu'elle accuse de ne pas avoir mis hors ligne des pages appelant au meurtre des Juifs.

AFP/VNA/CVN

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