>>Amical: le Mexique bat l'Équateur 3-2
Le onze des États-Unis aligné face au Venezuela en match amical, le 9 juin à Cincinnati, dans l'Ohio. |
À eux deux, ils ont remporté treize des 14 dernières éditions de la Gold Cup, l'appellation depuis 1991 de la Coupe des nations de l'Amérique du Nord, de l'Amérique centrale et des Caraïbes. Ils partent donc grands favoris de l'édition 2019, co-organisée par les États-Unis, le Costa Rica et la Jamaïque.
Les États-Unis, champions en titre, doivent faire oublier leur piteux échec à se qualifier pour la dernière Coupe du monde 2018 en Russie. Depuis la Gold Cup 2017, remportée à domicile (2-1 contre la Jamaïque en finale), "Team USA" a été dirigée par quatre sélectionneurs différents (Jürgen Klinsmann, Bruce Arena, Dave Sarachan, Gregg Berhalter). Nommé en décembre, Berhalter est attendu au tournant, mais les deux derniers match de préparation de son équipe (défaites 1-0 contre la Jamaïque et 3-0 contre le Venezuela), n'incitent pas à l'optimisme.
Les États-Unis vont notamment retrouver en phase de poules Trinité-et-Tobago qui les avaient battus 2-1 en octobre 2017 et éliminés de la course au Mondial-2018. "C'est clair qu'on veut prendre notre revanche, mais notre but ce n'est pas de gagner ce match, mais bien le titre", a expliqué la sensation du foot US, Christian Pulisic, qui vient de rejoindre Chelsea. Le Mexique, qui court toujours après la reconnaissance internationale, entend envoyer un message fort en vue de la prochaine Coupe du monde.
C'est en tous cas l'ambition de Gerardo "Tata" Martino, nommé en janvier après avoir dirigé la sélection argentine, le FC Barcelone et Atlanta. "On attend deux choses de cette Gold Cup: le titre et la validation de notre style de jeu", a-t-il prévenu. La Jamaïque et le Costa Rica pourraient les mettre en difficulté, tandis que le Guyana et les Bermudes feront leur première apparition dans l'épreuve.
AFP/VNA/CVN