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Le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Je suis confiant dans la capacité du gouvernement français à faire face à ce problème de la meilleure façon possible", a commenté M. Draghi. "Nous condamnons la violence, mais le droit de manifester fait partie de notre démocratie", a-t-il également déclaré.La BCE a annoncé jeudi 13 décembre à l'issue de sa réunion de politique monétaire l'abandon fin décembre de son vaste programme de soutien à l'économie en zone euro (QE).Cette décision, prévue de longue date, intervient pourtant malgré les nuages qui s'accumulent sur la croissance et la montée de facteurs de risques, dont la possibilité d'une crise sociale et politique en France, la deuxième économie de la zone euro derrière l'Allemagne.Le président de l'institution gardienne de l'euro, généralement réticente à se pencher sur la situation spécifique d'un pays et assumant un rôle d'observateur impartial, a refusé de s'étendre sur le sujet.De manière plus allusive, M. Draghi a estimé que l'euro "a été un succès" après 20 ans d'existence, tout en reconnaissant que "tout le monde n'a pas participé" à la réussite de la monnaie unique pour des raisons "qui ont parfois trait à des responsabilités nationales".En France, après les mesures annoncées lundi 10 décembre par Emmanuel Macron pour apaiser la crise des "gilets jaunes", la France compte sur la bienveillance de l'Union européenne pour un dérapage budgétaire "exceptionnel" en 2019, à un moment où l'Italie bataille pour faire accepter ses propres écarts.
AFP/VNA/CVN