>>L'UE donne son feu vert au rachat des activités énergie d'Alstom par GE
Le vice-président de GE, John Rice (gauche), en compagnie du gouverneur saoudien des petites et moyennes entrerprises, Ghassan Ahmed Al Sulaiman, samedi 20 mai à Riyad. |
Dans un communiqué, le conglomérat industriel américain, basé à Boston, précise qu'"en partenariat avec le royaume", des protocoles d'accords et des projets d'"une valeur de 15 milliards de dollars" ont été signés en présence du président Trump et du souverain saoudien Salmane ben Abdel Aziz.
"Quelque 7 milliards de dollars iront à GE Technology and Solutions à travers divers secteurs et partenariats destinés à créer une plate-forme économique véritablement diversifiée et durable", ajoute le communiqué.
Le document souligne que la "collaboration" entre GE et le ministère saoudien de l'Énergie, ainsi qu'avec le Programme national de développement des unités industrielles, "devrait dépasser les 12 milliards de dollars". Cela inclut la construction de nouvelles capacités de production électrique de 12 gigawatts (GW).
GE a également signé un protocole d'accord avec le géant pétrolier Saudi Aramco pour "entreprendre une transformation numérique des opérations d'Aramco", indique le communiqué. Ce projet devrait générer à Aramco 4 milliards de dollars chaque année par une amélioration de la productivité du géant pétrolier, selon le document.
L'Arabie saoudite a engagé l'an dernier un ambitieux programme Vision 2030 visant à réduire la dépendance de l'économie saoudienne au pétrole, après l'effondrement des cours sur le marché international. Ce programme entend développer l'industrie, attirer des investissements et encourager les PME pour créer des emplois.