>>Bilan des dix ans de développement de la cacaoculture
Lors de la conférence, Pham Van Du, directeur adjoint dudit département, a fait savoir que ces derniers temps, les exportations nationales de fruits ont progressé en termes de débouchés et de catégories. La valeur d’exportation augmente et est estimée à 1,5 million de dollars sur les dix premiers mois de 2015, soit une croissance de 30% sur un an.
Culture de durians dans la province de Tiên Giang. |
Parallèlement, les infrastructures des régions de production s’améliorent, créant de meilleures conditions à la production. Le transfert de technologies et le modèle de production aux normes GAP se développent. L’extension des surfaces de culture permet d’améliorer la qualité et de répondre à la demande des marchés. D’autre part, les paysans ont acquis plus d’expériences et travaillé plus efficacement dans l’application des avancées techniques.
Selon le Nguyên Van Hoa, directeur de l’Institut des fruits du Sud, la plupart des paysans ont accepté d’employer des néons compacts dans la culture des fruits du dragon. Cette option leur a permis d’économiser 1/3 de leur consommation en électricité.
Pour la mangue, les paysans ont suivi les instructions d’experts dans la taille des branches, tout en respectant la préservation de l’ombre pour les fruits. Cette méthode réduit le temps de récolte et augmente les rendements entre 25 et 35%. En dehors de l’application de techniques de culture en contre-saison, les organismes compétents renforcent la liaison entre quatre acteurs que sont l’État, les scientifiques, les entreprises et les producteurs, afin que les fruits se vendent mieux après la récolte.
À ce jour, le Sud applique des techniques de culture en contre-saison sur 37.000 ha de fruits du dragon, 22.700 ha de mangues, 10.500 ha de durians, 25.600 ha de longanes et 7.800 ha de ramboutans.
Texte et photo : Truong Giang/CVN