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La porte-parole du gouvernement français Sibeth Ndiaye, le 1er avril au Palais de l'Élysée. |
Lors d'une interview à la chaîne de télévision CNews, Mme Ndiaye a affirmé qu'"il n'est pas impossible que nous ayons à nouveau un Brexit sans accord" à l'issue du report de la sortie du Royaume-Uni de l'UE au 31 octobre.
"Le Royaume-Uni restera notre allié, mais on ne va pas régler leur problème à leur place", a-t-elle indiqué. Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne ont décidé d'accorder au Royaume-Uni une prorogation "flexible" de sa date de sortie de l'UE jusqu'au 31 octobre prochain, a annoncé jeudi matin 11 avril le président du Conseil européen Donald Tusk lors d'une conférence de presse.
Au terme d'un sommet européen spécial qui a duré de longues heures mercredi 10 avril à Bruxelles, les 27 dirigeants de l'UE ont ainsi accordé une extension de six mois pour la date du Brexit, alors que la Première ministre britannique Theresa May n'avait demandé à l'origine qu'une prorogation jusqu'au 30 juin.
En marge de ce sommet européen spécial, le président français Emmanuel Macron a formulé sur Twitter ses "trois principes" vis-à-vis du Brexit. "Ce qui est indispensable: que rien ne compromette le projet européen. Nous avons une Renaissance européenne à conduire, j'y crois très profondément et je ne souhaite pas que le sujet du Brexit vienne nous bloquer sur ce point", a-t-il tweeté.
"Le peuple britannique a décidé de quitter l'Union européenne. Je regrette ce choix, ce n'est pas celui que je défendais, mais il ne nous appartient pas de le contester, d'y revenir ou de tout faire pour qu'il ne soit pas appliqué", a indiqué M. Macron. "Nous avons négocié pendant deux ans un accord de retrait pour le Brexit, il faut maintenant venir aux décisions", a-t-il conclu.
Xinhua/VNA/CVN