>>Alstom et l'État mettent la main à la poche pour sauver Belfort
La SNCF a récemment annoncé avoir donné son feu vert à la commande de 100 "TGV du futur" au constructeur ferroviaire français Alstom, pour un montant estimé à 3 milliards d'euros. Le président du directoire de la SNCF, Guillaume Pépy, a salué "une commande historique". "Il s'agit de la plus grosse commande de TGV jamais passée en France", a-t-il affirmé. Les premiers trains devraient entrer en service en 2023, a indiqué la SNCF dans un communiqué de presse publié jeudi 26 juillet. Les équipes de R&D de Alstom et de la SNCF ont collaboré durant 18 mois pour concevoir ce TGV de cinquième génération qui représentent plus de 1.000 innovations technologiques et 50 brevets déposés, selon le communiqué. Si la vitesse des nouveaux TGV sera identique à ceux actuels, soit 320 km/h, leur coût de production a été revu à la baisse atteignant 25 millions d'euros par rame contre 31 millions auparavant (-20%). Leur consommation d'électricité a été abaissée de 20% et le coût de la maintenance de 30%. Au total, les nouveaux TGV permettront à la SNCF de réaliser "une économie théorique de un milliard d'euros sur dix ans", a indiqué Guillaume Pépy. Selon certains médias français, cette méga commande tombe bien pour Alstom qui est en cours de rachat par Siemens, permettant à ses sites de Belfort (dans l'Est de France) et de La Rochelle (dans l'Ouest de France) de fonctionner pour dix années supplémentaires.