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La façacade de la Banque de France à Paris, le 15 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon les données provisoires publiées par la banque centrale française, le recul est de 43,4% pour les produits industriels et de seulement 0,9% pour les produits alimentaires, dont une partie de la consommation s'est reportée de la restauration vers les particuliers.
Sur les trois derniers mois arrêtés à fin mars par rapport aux trois mois précédents, les ventes du commerce de détail chutent de 7,2%, tirées à la baisse par les produits industriels (-14,6%), notamment dans les secteurs de l'optique (-27,2%), de l'automobile neuve (-20,7%) et des meubles (-20,6%), précise le communiqué de la Banque de France, qui ne fournit pas de détail sectoriel pour le seul mois de mars.
Le document indique aussi que pour le premier trimestre 2020, "la pharmacie fait exception" et enregistre une hausse (+2,7%), ainsi que les produits alimentaires qui progressent de 3,2% par rapport au quatrième trimestre 2019.
Par circuit de distribution, les ventes trimestrielles du petit commerce baissent (-9,6%) et celles de la grande distribution augmentent (+1,7%).
Enfin, "la croissance des ventes dans les supermarchés (+7,4%) et hypermarchés (+1,7%) compense la baisse importante observée dans les grands magasins (-19,3%)".
Suite à cette publication, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a indiqué lors d'un entretien sur BFM Business que "la vente à distance (avait) retrouvé son niveau habituel" comme en témoignait "une tendance à l'atténuation de la baisse" des paiements par carte bancaire.
Ceux-ci avaient chuté de 50% lors de la première semaine de confinement pour finalement se contracter de 37% la semaine dernière soutenu par la vente à distance, a-t-il expliqué.
AFP/VNA/CVN