>>Les pays exportateurs de pétrole s'accordent sur une baisse "historique" de la production
>>Accord à portée de main des producteurs de pétrole sur une baisse de l'offre
Une station-service à New York, le 9 avril. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Les pays de l'alliance de l'OPEP+ se sont accordés dimanche 12 avril sur une réduction de leur production de 9,7 millions de barils par jour (mbj) en mai et en juin pour stopper l'effondrement des cours.
Sur fond de pandémie de coronavirus qui a entraîné une baisse de la demande mondiale, cette chute a été provoquée notamment par une guerre des prix qui a éclaté en mars entre l'Arabie saoudite et la Russie, les deux pays ayant échoué à s'entendre sur des quotas de production.
Selon les médias saoudiens, le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a indiqué mardi 14 avril que des producteurs de brut du G20, en dehors de l'OPEP+, ont promis des coupes de 3,7 mbj.
Selon l'accord entre pays producteurs, Ryadh et Moscou vont couper 2,5 mbj chacun de leur production qui s'élevait à 11 mbj en octobre 2018. Mais le ministre de l'Énergie, cité par Energy Intelligence, a indiqué que Ryadh allait couper 3,8 mbj de sa production actuelle de 12,3 mbj. D'autres pays du Golfe vont également davantage réduire leur production actuelle, a-t-il ajouté.
"Donc en réalité, ce que l'OPEP+ va réduire à compter du 1er mai, c'est 12,5 mbj", a-t-il poursuivi. Il a aussi estimé que des achats de brut destinés aux réserves stratégiques des États pourraient permettre d'aider à atteindre l'objectif.
Les cours du pétrole à Londres et New York abandonnaient mardi 14 avril vers 16h00 GMT plus de 5%. La pandémie de nouveau coronavirus a affecté durement la demande de brut, des analystes estimant qu'un tiers de la demande mondiale - soit 100 mbj avant la pandémie - a disparu.
APS/VNA/CVN