>>Lancement d'un nouveau programme de formation pour les jeunes
>>Promouvoir les liens entre entreprises et écoles supérieures
Un étudiant suivant la formation au collège professionnel de technique-technologie de Hùng Vuong, Hô Chi Minh-Ville. |
Cao Van Minh, un employé de la sarl DENSO Vietnam spécialisée dans l’industrie auxiliaire à Hô Chi Minh-Ville est très satisfait de son emploi actuel et de son salaire. Avant d’être technicien, Minh a suivi des études universitaires pendant deux ans à l’Université des transports et communications de Hô Chi Minh-Ville. Mais il ne s’est passionné pour aucune des filières que proposaient l’établissement. Il a donc décidé d’arrêter ses études universitaires pour s’orienter vers une formation au collège professionnel de technique-technologie de Hùng Vuong. À la sortie de l’école, il est embauché par la DENSO, avec un revenu mensuel de près de 20 millions de dôngs. Minh est l’un des milliers d’élèves du collège dont la formation a permis de décrocher un bon emploi dès la fin des études.
En effet, la haute rémunération est le rêve de maints étudiants et trouver un tel gagne-pain reste difficile pour certains. Ainsi, ces dernières années, le réseau des établissements de formation professionnelle dans la grande mégapole du Sud ne cesse de progresser tant en termes de volume que de qualité.
Avec le programme École-Entreprise (c’est-à-dire 30% de formation théorique en combinaison avec 70% de pratique dans les entreprises), les nouveaux diplômés ont un accès facile au marché d’emploi. De ce fait, la proportion d’étudiants fraîchement diplômés ayant des emplois stables est hissée vers le haut.
D’après la directrice du collège, Pham Quang Trang Thuy, depuis que l’établissement est autonome sur la sélection des élèves en 2018, il collabore avec 500 entreprises qui soutiennent les étudiants dans la pratique et assurent les "débouchés" professionnels de ces derniers.
Le collège de technologie de Thu Duc (TDC) recrute annuellement 3.000 élèves pour les répartir dans ses sept spécialités de pointe, dont certaines formations en coopération avec l’Allemagne et Japon. Grâce à ces programmes, les élèves reçoivent des diplômes vietnamien-allemand ou vietnamien-japonais pour travailler dans les grandes entreprises à Taïwan (Chine), au Japon…
"Les stages au sein des compagnies confèrent aux étudiants une expérience réelle. Ainsi, ils peuvent travailler efficacement forts de connaissances pratiques qu’ils accumulent pendant leurs stages. Depuis 2018, environ 80% de étudiants ont trouvé facilement un emploi après avoir été diplômé", informe le directeur adjoint de TDC, Pham Quang Tuân.
À la demande des secteurs clés
Hô Chi Minh-Ville nécessite toujours les ressources humaines de haute qualité qui peuvent bien maîtriser des technologies avancées. |
Photo : Danh Lam/VNA/CVN |
Actuellement, Hô Chi Minh-Ville compte quatre filières industrielles importantes : la mécanique, l’électronique-informatique, la transformation agro-alimentaire, la chimie-plastique-caoutchouc qui ont une grande "soif" de personnel qualifié. Pour répondre à ce besoin, M. Tuân fait savoir que le TDC met l’accent sur la formation des employés dans ces domaines, avec un chiffre annuel de 1.000 élèves formés. À leur sortie du collège, ces derniers sont recrutés avec un salaire allant de 7 à 10 millions de dôngs par mois.
Le directeur du Service municipal du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales, Lê Minh Tân indique qu’il y a 14 écoles professionnelles de haute qualité sur l’ensemble de Hô Chi Minh-Ville qui ravitaillent en travailleurs un bon nombre d’entreprises, surtout dans le secteur industriel.
Dans les temps à venir, la ville continue de soutenir les formations liant théorie et pratique. En outre, elle se focalise sur l’enseignement des langues étrangères et des compétences nécessaires pour que le pays s’adapte mieux aux exigences pour occuper les futurs emplois de l’ère de la Révolution industrielle 4.0.