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Le milieu international argentin de Chelsea, Enzo Fernandez, lors du match de Premier League contre Fulham, le 3 février à Stamford Bridge. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dopé par les investissements des clubs anglais et notamment de Chelsea, particulièrement dépensier ces dernières semaines, le mercato a dépassé ses standards pré-COVID sur la période hivernale, avec des dépenses supérieures de 230 millions d'USD au précédent record, qui datait de janvier 2018.
L'instance mondiale du football fait remarquer dans un communiqué que les clubs anglais ont représenté à eux seuls 57,3% du total des dépenses à l'échelle mondiale au mois de janvier, à hauteur de 898,6 millions d'USD (835 millions d'euros).
La FIFA n'a pas présenté de bilan club par club, mais les recrutements mirobolants de Chelsea pour plus de 300 millions d'euros estimés cet hiver (Mykhailo Mudryk, Enzo Fernandez, Benoît Badiashile, Noni Madueke...) ont forcément gonflé les chiffres de l'Angleterre.
La France est la deuxième nation la plus dépensière, avec 131,9 millions d'USD (122,5 millions d'euros) investis.
Le nombre de transactions a également battu des records pour une fenêtre hivernale, avec 4387 mouvements internationaux enregistrés dans le football masculin.
Des marques historiques ont par ailleurs été atteintes dans le football féminin, avec 341 transferts et 774.300 USD dépensés (719.000 euros environ) au mois de janvier, soit une hausse de 58,7% par rapport à janvier 2022, précédent record.
L'explosion est encore plus parlante au regard des chiffres du mercato hivernal de 2019, où seulement 54.000 USD avaient été dépensés pour des joueuses. En quatre saisons, les montants ont donc été multipliés par 14, à quelques mois du Mondial-2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande (20 juillet - 20 août).
Fin janvier, la FIFA avait publié son rapport global sur les transferts de l'année 2022, observant un rebond post-COVID sur le marché avec six milliards d'euros de dépenses, dont deux milliards pour les seuls clubs anglais.
AFP/VNA/CVN