>> Mondial féminin : l'Espagne s'offre une première finale en écartant la Suède
>> Mondial féminin : records d'affluence en Nouvelle-Zélande
>> Mondial féminin : première finale pour l'Angleterre qui élimine l'Australie
Le président de la FIFA, Gianni Infantino. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La compétition co-organisée par l'Australie et la Nouvelle-Zélande "a dépassé 570 millions d'USD de chiffre d'affaires, ce qui nous a permis d'atteindre le seuil de rentabilité", a assuré le dirigeant depuis Sydney.
"Nous n'avons pas perdu d'argent et il s'agit du deuxième événement sportif qui a généré le plus d'argent, à l'exception bien sûr de la Coupe du monde masculine, sur la scène mondiale", a-t-il insisté.
"Cela montre que notre stratégie n'était pas trop mauvaise, mais nous devons bien sûr encore faire beaucoup mieux. Mais nous sommes sur la bonne voie", a appuyé l'Italo-Suisse, réélu en mars pour un nouveau mandat courant jusqu'en 2027.
La FIFA a annoncé en février dernier des revenus records pour le cycle 2019-2022, de quelque 7,6 milliards d'USD, en hausse de 18% par rapport à la période précédente.
Le président Infantino a défendu le choix d'élargir à 32 sélections participantes le Mondial féminin, qui jusque-là n'en comptait que 24.
"Ils disaient : ça ne va pas marcher, le niveau est trop différent, vous aurez des scores de 15-0, ce sera mauvais pour le football féminin et son image", a-t-il lancé.
"Mais je suis désolé, la FIFA a eu raison. Nous avions de nombreux pays dans le monde qui pensaient avoir une chance de participer. Tout le monde croit maintenant qu'il y a une chance de briller sur la scène mondiale", a assuré le patron du football mondial.
La neuvième édition du Mondial, "la plus grande et la meilleure de tous les temps" selon Infantino, a été marquée par l'émergence de nouvelles nations, comme la Jamaïque, le Maroc et l'Afrique du Sud qui ont atteint pour la première fois la phase à élimination directe.
La FIFA a aussi triplé les dotations par rapport à l'édition 2019 en France, portant le "prize money" à un total historique de 152 millions d'USD (135 millions d'euros), soit dix fois plus que pour le Mondial-2015 au Canada.
La finale opposera dimanche 20 août l'Espagne à l'Angleterre, à Sydney, deux sélections qui rêvent d'ajouter leur nom au palmarès.
AFP/VNA/CVN