>>La FIFA veut limiter les prêts de joueurs et réformer les transferts
>>Le marché des transferts bat un nouveau record en Europe, indique la FIFA
Le patron de la FIFA Gianni Infantino s'exprimant devant l'assemblée générale de la CAF à Charm el-Cheikh, le 30 septembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Élu en 2016 alors que l'instance mondiale était en plein scandale planétaire de corruption, M. Infantino a annoncé en juin sa candidature à un second mandat. Le Congrès électif aura lieu le 5 juin 2019 à Paris. "J'estime de mon devoir (...) d'annoncer ce soutien de l'Afrique", a déclaré M. Ahmad, lors d'une réunion extraordinaire du comité exécutif de la CAF, en présence du président italo-suisse de la FIFA.
"En plus du soutien électoral, vous avez l'engagement et l'implication de (...) tous les présidents (des fédérations africaines)", a ajouté le président de la Fédération royale marocaine Fouzi Lekjaa, s'exprimant au nom des 54 fédérations du continent.
"Ca signifie beaucoup pour moi, a remercié M. Infantino. Depuis bien avant mon élection, je l'avais dit et j'ai tout mis en place pour faire en sorte que le futur soit vraiment en Afrique." "Il s'agit de faire avancer le football, il s'agit de progresser tous ensemble", a insisté le président de la FIFA, appelant à "un impact réel".
"Des analyses profondes" permettent de "voir plus clair (dans) les différents problèmes qui minent le football africain", a poursuivi M. Ahmad, en référence à l'échec des nations africaines lors du Mondial-2018.
Les cinq sélections africaines présentes en Russie n'ont pas passé le premier tour. M. Ahmad a estimé que leur participation régulière et plus importante était néanmoins bénéfique "pour stabiliser quelques équipes nationales de notre continent (...), pour avoir de l'expérience".
"Il y a des défis, on essaie de les tacler", a déclaré M. Infantino au sujet du football africain. Selon lui, il s'agit de se focaliser "sur le développement, sur la formation, sur les infrastructures, sur la professionnalisation", des clubs, des compétitions et des organisations.
Des rumeurs ont fait état du soutien -non déclaré publiquement- de M. Infantino à l'élection de M. Ahmad à la tête de la CAF en 2017. M. Infantino, juriste de formation, ancien numéro deux de l'UEFA, avait qualifié cette élection de "vote de changement". La justice interne de la FIFA avait même enquêté sur le rôle de M. Infantino dans l'élection de M. Ahmad, selon des sources concordantes.
Lors de l'assemblée à Charm el-Cheikh, le président de la Fédération du Malawi, Walter Nyamilandu, a été élu au poste de membre africain au Conseil exécutif de la FIFA, pour le groupe anglophone. Une première pour ce pays.