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L'Espagnol David Ferrer lors du tournoi de Mexico, le 27 février. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Ferrer, qui a fêté ses 37 ans début avril, avait fait durer le plaisir en écartant son compatriote Roberto Bautista Agut (6-4, 4-6, 6-4) au premier tour. Contre Zverev, on a d'abord cru qu'il allait encore prolonger l'histoire quand il s'est échappé à 4-1. Mais huit jeux perdus consécutivement ont eu raison de la combativité qui faisait sa marque de fabrique. Et le Valencian a tiré sa révérence dans une ambiance ultrachaleureuse, sous les "Ferru, Ferru" - son surnom - chantés par le public, avant de déposer son bandeau, pour la dernière fois, à l'angle des deux carrés de service.
"Une étape prend fin, elle a été merveilleuse", a déclaré avec émotion Ferrer lors d'une cérémonie organisée sur le court central de la "Caja Magica". "Je n'oublierai jamais cette journée", a-t-il ajouté.
La carrière de Ferrer, entamée en 2000, a notamment été marquée par une finale à Roland-Garros en 2013, perdue face à son compatriote Rafael Nadal, et un trophée en Masters 1000, à Paris en 2012.
Au total, l'Espagnol a remporté 27 titres, dont près de la moitié sur terre battue (13 précisément), le dernier en date en 2017 à Bastad, en Suède.
Nadal assure l'essentie
L'Espagnol Rafael Nadal après sa victoire face au jeune Canadien Félix Auger-Aliassime au tournoi de Madrid, le 8 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Rafael Nadal, à la recherche de son meilleur niveau sur terre battue mais malade ces derniers jours, s'est concentré sur l'essentiel pour son entrée en lice mercredi 8 mai au Masters 1000 de Madrid.
Victime d'un virus gastrique depuis dimanche, Nadal n'avait pas caché à 24 heures de son premier match qu'il n'avait "toujours pas des sensations hyper positives physiquement". Opposé au jeune Canadien Félix Auger-Aliassime (30e), révélation du début de saison à 18 ans, il a su faire contre mauvaise fortune bon cœur pour s'imposer 6-3, 6-3.
"L'important, c'était de gagner, surtout vu ce qu'il s'est passé ces trois derniers jours. Mon niveau de jeu était correct, pas mauvais", estime "Rafa". "Ça me donne une chance de me sentir mieux physiquement demain (jeudi 9 mai) et d'essayer de jouer un petit peu mieux, de continuer à m'améliorer", poursuit-il.
L'attend désormais un autre représentant de la nouvelle génération, l'Américain Frances Tiafoe (37e), quart de finaliste de l'Open d'Australie en janvier, "un joueur électrique, très rapide, très agressif, un bon test", dixit Nadal.
Inhabituellement, ses deux premiers tournois sur terre battue n'ont pas pris la tournure idéale: à Monte-Carlo comme à Barcelone, l'Espagnol onze fois vainqueur de Roland-Garros s'y est incliné en demi-finales. Et il court toujours après un premier trophée en 2019.
Énergie retrouvée
Mais l'actuel N°2 mondial, dont la cadence des blessures s'est accélérée depuis son abandon en demi-finales de l'US Open en septembre, sent qu'il a remis la main sur l'énergie qui le fuyait dernièrement.
"Après Indian Wells (forfait avant sa demi-finale contre Federer, ndlr), mentalement, j'ai eu un gros coup de moins bien (...) À Acapulco (deux semaines plus tôt), je n'ai pas pu m'entraîner pendant cinq jours. J'ai récupéré. Je jouais bien à Indian Wells et j'ai encore dû m'arrêter deux semaines. J'ai dû récupérer encore et mentalement, j'ai traversé un moment compliqué. Ca a été vraiment compliqué pour moi de retrouver cette énergie dont j'ai besoin pour jouer. Maintenant, je la sens de nouveau. Ce n'était pas le cas il y a deux semaines", explique-t-il.