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Un docteur prend soin d’un enfant à Hô Chi Minh-Ville. |
Photo : Dinh Hang/VNA/CVN |
Depuis la mi-mars, le nombre de personnes dans ces zones d'isolement concentrées a rapidement augmenté, y compris les femmes et les enfants. Selon le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, au 17 mars, il y avait 2.668 femmes (dont 53 femmes enceintes) et 194 enfants dans ces zones d'isolement. En particulier, on comptait 14 femmes enceintes et 118 enfants dans la capitale Hanoï. Jusqu’au 9 avril, il y avait 392 enfants dans 100 zones isolées dont quatre cas positifs au COVID-19, a fait savoir Dang Hoa Nam, directeur du Département des affaires des enfants, relavant du ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales.
Face à l’évolution complexe de la pandémie, ledit ministère a coopéré avec le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) au Vietnam, l’ONU Femmes ainsi que les ONG Save the Children et Child Fund, dans la promulgation de directives aux établissements de soins des enfants sur la prévention de la maladie afin de garantir la sécurité selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et du ministère de la Santé.
Plus de 50.000 exemplaires de deux manuels, en vietnamien et en anglais, ont été livrés aux installations de quarantaine dans le pays par le Département de la médecine militaire (ministère de la Défense).
Ces deux documents comprennent un guide pour les gestionnaires et les agents médicaux dans les centres d’isolement et un manuel de soin pour les enfants et les mineurs. Leurs contenus sont simples avec une conception vive et accrocheuse afin de faciliter la lecture.
Ces documents insistent sur les recommandations sur l'hébergement ; sur les conditions hygiènes et la nourriture ; sur la mise à jour des informations de la pandémie du COVID-19 au Vietnam et dans le monde entier ; et sur les actions préventives contre la violence et les abus sexuels dans les installations de quarantaine.
Les effets indésirables dus à la distanciation sociale
En outre, une campagne de propagande a été lancée sur Internet pour guider les enfants, les parents et les enseignants à surmonter les problèmes dus de la distanciation sociale.
En effet, le Comité directeur national pour la prévention et le contrôle du COVID-19 et le ministère de la Santé ont réussi à accroître la sensibilisation, les connaissances, les compétences de prévention et de lutte contre le coronavirus chez les citoyens.
Le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales et les organisations internationales ont également fourni en temps opportun des directives spécifiques pour traiter les problèmes de traumatisme psychologique et d'autres effets indésirables liés à la distanciation sociale prolongée chez les enfants et les mineurs.
Distribution de brochures sur la lutte contre le COVID-19 à un enfant à Hanoï. |
Photo : VNA/CVN |
De plus, une série de 12 documents de propagande contre la violence et des guides pour le confinement pour les enfants et leurs parents, ont été lancés sur Internet, en particulier sur les réseaux sociaux et les sites populaires.
La "ligne rouge" nationale 111 pour la protection de l'enfance, relevant du Département des enfants, a officiellement participé à la réception des appels pour fournir des informations et offrir des soutiens aux personnes en difficultés pendant la pandémie de COVID-19.
Les enfants au programme d’un colloque en ligne
Ne pas laisser les enfants pour compte pendant la pandémie de COVID-19 était le thème d’un colloque en ligne tenu le 18 mai à Hanoï.
Ce colloque entre dans le cadre du programme "Les familles font reculer la pandémie de COVID-19" organisé par le Département des affaires des enfants, l’Institut de gestion et de développement durable, le Réseau de gouvernance des droits de l'enfant ainsi que l’ONG Save the Children.
À cette occasion, les participants ont discuté des défis et des influences de la pandémie de COVID-19 sur le développement des enfants, notamment les enfants les plus vulnérables (handicapés, issus des ethnies minoritaires...).
Selon la directrice adjointe du Département des affaires des enfants, Vu Kim Hoa, cet établissement est en train d’élaborer un programme de formation sur l’assistance en matière psychologique et de santé mentale aux parents, aux personnes assumant le soin des enfants ; de coordonner avec l’UNICEF et des organisations internationales dans la préparation d’une campagne de communication pour garantir la sécurité pour les enfants face aux influences de la pandémie de COVID-19.