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La structure annoncée par Facebook et ses partenaires bénéficiera d'un personnel indépendant et d'un directeur exécutif, dont le nom n'a pas été dévoilé. |
Depuis l'attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande en mars dernier, le premier réseau social au monde a multiplié les initiatives pour combattre les contenus "haineux et extrémistes". Facebook avait alors mis 17 minutes avant d'interrompre la vidéo diffusée en direct par un suprémaciste blanc, qui s'était filmé pendant qu'il attaquait deux mosquées.
Après "l'appel de Christchurch pour passer à l'action" en mai, soutenu entre autres par la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern et par le président français Emmanuel Macron, Facebook et ses partenaires ont annoncé avoir mis sur pied une nouvelle organisation en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.
Mme Ardern et la numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberg, se sont exprimées lundi soir 23 septembre pour officialiser le lancement de cette initiative. Celle-ci prendra la suite d'un consortium, le Global Internet Forum to Counter Terrorism (GIFCT), créé en 2017 par Facebook, Microsoft, Twitter et Google (via YouTube). Le géant de Seattle Amazon ainsi que les plateformes LinkedIn (appartenant à Microsoft) et WhatsApp (Facebook) ont rejoint la structure remodelée.
"Nous essayons de créer un mécanisme du genre défense civile. De la même manière que nous réagissons aux urgences naturelles comme les incendies et les inondations, nous devons être prêts à réagir à une crise comme celle que nous avons vécue", a déclaré Mme Ardern à la presse.