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L'annonce sur le système de paiements sur WhatsApp de Facebook est une bonne nouvelle pour la capitale britannique qui a de grandes ambitions en matière de "fintech" et qui cherche à rester attractive malgré les incertitudes du Brexit.
Selon le quotidien britannique des affaires, le Financial Times, WhatsApp va augmenter ses effectifs d'un quart en embauchant environ 100 personnes. La plupart des ingénieurs seront recrutés à Londres, avec du personnel embauché également à Dublin en Irlande.
Facebook, qui veut lancer son système de paiements dans plusieurs pays cette année, a privilégié le Royaume-Uni puisque WhatsApp y est plus populaire qu'aux États-Unis. Il compte en outre trouver à Londres du personnel venant de nombreux pays en particulier en Inde où WhatsApp est très utilisé, selon le Financial Times.
Ce service monétaire, expérimenté depuis fin 2018 en Inde, permettra aux utilisateurs de la messagerie d'effectuer des paiements, de la même manière qu'ils échangent déjà messages, photos et vidéos.
Fondé en 2009 et acquis par Facebook en 2014, WhatsApp indique dépasser le milliard d'utilisateurs dans plus de 180 pays.
L'annonce de WhatsApp vient renforcer un peu plus le statut de Londres comme centre européen aux ambitions mondiales pour les nouvelles technologies. Le référendum pour le Brexit en juin 2016 n'a pas freiné la montée en puissance de la capitale britannique dans ce domaine.
Plusieurs géants de la Silicon Valley ont annoncé ces trois dernières années des investissements dans la capitale, que ce soit Apple, Google, Facebook ou encore Snapchat, avec des milliers d'embauches à la clé au total.
Dans le même temps, Londres accueille de nombreuses jeunes pousses, notamment dans le secteur financier dit de la "fintech", avec en tête d'affiche la banque en ligne Revolut ou la plateforme de transfert d'argent TransferWise.
Selon des chiffres publiés en janvier dernier par l'organisme de promotion de la capitale britannique, Londres est restée de loin la ville européenne la plus attractive dans les jeunes pousses technologiques en 2018, malgré un recul sur un an.
Quelque 1,8 milliard de livres (2 milliards d'euros) ont été investis dans les start-up à Londres l'an dernier, soit près de deux fois plus qu'à Berlin (963 millions de livres) et loin devant Paris (797 millions de livres).
AFP/VNA/CVN