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Facebook avait déjà bloqué des comptes et pages douteux venus d'Iran en août 2018. |
Le réseau social a indiqué avoir supprimé précisément 783 pages, groupes et comptes qui reproduisaient la position officielle de l'Iran sur des sujets sensibles comme le conflit israélo-palestinien, la Syrie ou encore le Yémen, sous couvert de comptes ou de pages présentés comme locaux.
Comme dans les nombreuses actions de manipulations débusquées par Facebook ou Twitter, les messages semblent servir à attiser les tensions au sein de la société.
Certaines publications étaient des détournements de publications émanant de médias d'État iraniens. Partagées par ces faux profils, ces messages étaient attribués à d'autres sources ou accompagnés de messages incendiaires.
Pour autant, "nous ne sommes pas en mesure d'affirmer directement qui est derrière", que ce soit les autorités ou "d'autres acteurs", a expliqué Nathaniel Gleicher, responsable de la cybersécurité chez Facebook lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes, répétant vouloir être "prudent".
Il a aussi refusé d'évoquer les motivations possibles.
Facebook avait déjà bloqué des comptes et pages douteux venus d'Iran en août dernier: le groupe a donc poursuivi ses investigations ces derniers mois, a aussi expliqué M. Gleicher, qui a aussi indiqué avoir étroitement travaillé avec Twitter sur ce dossier.