>>La France restera confinée jusqu'au 1er décembre et au-delà, sauf les commerces
>>Les hôpitaux américains de nouveau sous pression
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Des clients dînent dans un restaurant de Chicago, dans l'Illinois, le 12 novembre aux États-Unis. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le nombre de malades du COVID-19 hospitalisés est à son plus haut aux États-Unis depuis le début de la pandémie, à plus de 65.000 selon le COVID Tracking Project. Et le virus a fait au moins 242.621 morts dans le pays, selon un décompte de l'université Johns Hopkins. De nouvelles restrictions commencent à être décrétées au niveau local, en l'absence de consignes du gouvernement fédéral de Donald Trump.
Dans l’État de New York, le gouverneur Andrew Cuomo a annoncé que tout établissement autorisés à vendre de l'alcool, y compris les bars et les restaurants, devrait fermer à 22h00. Quelques États et villes ont aussi recommencé à inciter leurs habitants à rester chez eux. Telle Chicago - troisième ville la plus peuplée des États-Unis - qui a demandé jeudi 12 novembre à ses 2,7 millions d'habitants de rester à la maison, sauf pour se rendre au travail, à l'école ou pour quelques activités essentielles, sans que la mesure soit coercitive.
"Il est fortement conseillé aux habitants de ne recevoir aucun invité à leurs domiciles, d'annuler les fêtes traditionnelles de Thanksgiving, et d'éviter de voyager", indique le texte publié par la ville de Chicago. Plus de 10.000 nouveaux décès liés au nouveau coronavirus ont été enregistrés en 24 heures, dans le monde mercredi 11 novembre, selon le comptage réalisé par l'AFP jeudi 12 novembre à 11h00 GMT. Près de la moitié ont été annoncés en Europe (4.961), 1.868 en Amérique latine et aux Caraïbes, et 1.330 autres aux États-Unis.
Hôtels pour patients COVID en Italie
En Europe, un signe d'espoir est venu jeudi 12 novembre d'Allemagne, où l'institut de veille sanitaire Robert Koch a évoqué des "premiers signes" d'amélioration de la courbe des infections. "La courbe s'aplatit", a déclaré le directeur de l'Institut, Lothar Wieler, tout en prévenant contre tout relâchement des comportements en Allemagne, où sont fermés pour un mois les bars, les restaurants et de nombreux équipements collectifs.
Carte des États-Unis au 10 avril, 24 juillet, 24 octobre et 11 novembre avec taux d'incidence par état. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais nombre de pays restaient dans le rouge, et toute la semaine de nouvelles restrictions ont été annoncées sur le continent. En Grèce, déjà reconfinée et débordée par un "tsunami" de victimes du coronavirus selon le Premier ministre, un couvre-feu nocturne est imposé à partir de vendredi entre 21h00 et 05h00 locales. Seuls les déplacements pour des raisons de travail et de santé sont autorisés. Depuis fin octobre, le nombre quotidien de morts a quadruplé, à 42 décès mercredi, et celui des infections a doublé, à près de 3.000 en un jour.
Tout le pays est reconfiné depuis samedi jusqu'au 30 novembre, seuls les magasins de produits "essentiels" restant ouverts, principalement les supermarchés et les pharmacies. Le Portugal a de son côté élargi jeudi 12 novembre la zone concernée par ses restrictions sanitaires. La Slovénie a interdit presque tous les rassemblements pour deux semaines. La Hongrie a imposé depuis mercredi 11 novembre un confinement partiel pour au moins 30 jours.
En France, où un malade du virus est hospitalisé "toutes les 30 secondes", le Premier ministre Jean Castex a exclu tout assouplissement du confinement pour encore au moins 15 jours. Un centre de tests antigéniques de dépistage a été ouvert à l'aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle pour les passagers en provenance des pays classés "rouge", auxquels la France demande de fournir un test pour entrer sur le territoire. En Italie, où le seuil du million de cas a été dépassé, le gouvernement a réservé 15.000 lits d'hôtel à travers le pays pour les patients COVID.
Le Royaume-Uni, pays le plus durement touché en Europe, avait dépassé mercredi les 50.000 morts, l'Espagne et la France étant au-delà des 40.000 décès. La pandémie a fait au moins 1.288.083 morts dans le monde depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles jeudi 12 novembre à 21h50 GMT. Plus de 52.335.705 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués depuis le début de l'épidémie, dont au moins 33.627.195 sont aujourd'hui considérés comme guéris.
AFP/VNA/CVN