F1 : Verstappen partira en tête du sprint aux États-Unis, Norris seulement 4e

Quatre mois que son armée orange ne l'avait plus vu au sommet : le Néerlandais Max Verstappen, leader au championnat du monde de Formule 1, partira en tête de la course sprint samedi 19 octobre aux États-Unis, devant son rival au général Lando Norris, seulement 4e.

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Max Verstappen célèbre sa pole position sur le circuit d'Austin, au Texas, le 18 octobre. 
Photo : AFP/VNA/CVN

Certes, ce n'est pas la pole du Grand Prix - qui se décidera dimanche 20 octobre, à partir de minuit (heure de Paris) - et encore moins une victoire en course, mais cette performance signée vendredi 18 octobre par "Mad Max" sur le circuit des Amériques à Austin a de quoi lui redonner de l'espoir.

"La voiture a bien fonctionné toute la journée, je suis content s'être premier, ça faisait un moment !", a savouré le Néerlandais, lui qui n'est plus parti en pole position, ni gagné, depuis juin. Une éternité pour le triple champion en titre.

Verstappen s'élancera devant le Britannique George Russell (Mercedes), 2e, qui s'est fait souffler vendredi 18 octobre la première place pour seulement douze millièmes.

Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et le principal rival de Verstappen au général, le Britannique Lando Norris (McLaren), partiront en deuxième ligne du sprint dont le départ sera donné samedi 19 octobre à 20h00 (heure de Paris).

Verstappen, qui a remporté les deux premiers sprints de 2024 (en Chine en avril, et à Miami en mai) compte actuellement 52 points d'avance sur Norris au général.

Colapinto surprend encore, Pastri faute

La troisième ligne est revenue à l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari), qui avait signé le meilleur temps des essais libres plus tôt dans la journée, et l'Allemand Nico Hulkenberg, surprenant 6e au volant de sa modeste Haas.

Autre performance, celle de Franco Colapinto qui dispute avec Williams seulement son quatrième GP dans l'élite - et le premier week-end sprint de sa carrière : l'Argentin sera 10e au départ du sprint, devant la Red Bull du Mexicain Sergio Pérez, 11e.

Oscar Piastri ne partira que 16e. L'Australien de chez McLaren, 4e du général, a vu le chrono de son dernier tour rapide annulé pour avoir dépassé les limites de la piste.

La Ferrari du Monégasque Charles Leclerc, devant l'Alpine du Français Pierre Gasly, le 18 octobre sur le circuit d'Austin, au Texas.  
Photo : AFP/VNA/CVN

Les Français de chez Alpine Pierre Gasly et Esteban Ocon seront respectivement 12e et 17e.

Le GP des États-Unis est la troisième des six manches de l'année à proposer un format sprint, qui modifie le déroulement du week-end.

Ainsi, les pilotes n'effectuent qu'une séance d'essais libres le vendredi avant les qualifications qui déterminent la grille de la course sprint courue le lendemain. Après cette course, les pilotes disputeront les qualifications "classiques", qui détermineront la grille de départ du GP du dimanche 20 octobre.

Longue d'un peu plus de 100 km avalés en une trentaine de minutes, la course sprint offre des points au championnat: de huit points pour le premier à un point pour le 8e.

Red Bull et son dispositif controversé

Pour le marathon final de six manches en huit semaines, la plupart des équipes sont arrivées à Austin avec une série d'améliorations sur leurs monoplaces, à l'instar de Red Bull qui cherche à réduire l'écart avec McLaren, passée en tête du championnat du monde des constructeurs mi-septembre.

La Mercedes du Britannique George Russell, le 18 octobre 2024 sur le circuit d'Austin, au Texas. 
Photo : AFP/VNA/CVN

L'écurie autrichienne se retrouve d'ailleurs au centre de l'attention après avoir reconnu jeudi 17 octobre l'existence d'un mécanisme pour contrôler la hauteur de ses voitures.

La concurrence craint que ce dispositif controversé puisse être utilisé pour modifier les réglages de la voiture sous régime de "parc fermé", quand les écuries n'ont plus le droit de toucher aux voitures entre les qualifications et la course, sauf autorisation.

"Le fait de pouvoir abaisser une voiture est un avantage compétitif, cela rend souvent la voiture plus rapide", a alerté vendredi 18 octobre le patron de McLaren Zak Brown.

Red Bull a assuré jeudi n'avoir jamais eu recours à ce mécanisme dans les conditions du parc fermé mais pour McLaren, "avoir la possibilité de le faire soulève des questions".

La Fédération internationale de l'Automobile a pour l'instant demandé à l'équipe de sceller le dispositif afin d'éviter son potentiel usage.

AFP/VNA/CVN

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