F1 : Canada, la très belle province de Verstappen

Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a remporté sans encombre son premier Grand Prix du Canada, dimanche 19 juin à Montréal, confortant sa mainmise sur le championnat du monde de Formule 1 après 9 manches sur 22.

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Le Néerlandais Max Verstappen, vainqueur du GP du Canada de Formule 1, le 19 juin, sur le circuit Gilles-Villeneuve à Montréal.
Photo : AFP/VNA/CVN

Max Verstappen se souviendra désormais du Québec comme d'une province victorieuse. Jamais Verstappen n'avait gagné à Montréal. Il faut dire que la F1 n'avait plus visité le Canada depuis 2019, pandémie oblige, manquant ainsi le premier titre de Néerlandais en 2021.

Désormais bien lancé sur la route de son deuxième sacre, Verstappen continue d'accélérer.

Vainqueur de son sixième Grand Prix sur neuf cette saison, "Mad Max" a devancé sur le podium Carlos Sainz (Ferrari) et Lewis Hamilton (Mercedes).

"J'ai toujours aimé venir à Montréal mais sans jamais vraiment avoir une voiture compétitive, toujours un peu lente dans les lignes droites. Cette année, on est compétitifs, donc je savais que j'avais une première chance de me battre pour gagner ici", a expliqué Verstappen.

"Gagner rend la venue ici plus spéciale encore", a poursuivi le pilote, qui adore le circuit canadien pour ses "virages old school, iconiques et uniques".

Il compte désormais 46 points d'avance sur son équipier Sergio Pérez, qui a dû abandonner (boîte de vitesses), et 49 sur Charles Leclerc (Ferrari), 5e dimanche 19 juin.

Autre candidat déclaré pour le titre mondial, le Monégasque était parti de la dernière ligne en raison d'une pénalité pour changement de moteur au-delà des trois autorisés par saison.

La 26e victoire en F1 du Néerlandais de 24 ans est logique.

Vendredi 17 et samedi 18, il avait été le plus rapide des essais puis des qualifications, s'offrant la 15e pole position de sa carrière.

Au départ devant des tribunes pleines (380.000 au total, de vendredi 17 à dimanche 19), Verstappen a facilement déjoué les plans de l'Espagnol Fernando Alonso (Alpine). Le double champion du monde (2005, 2006) n'a pas réussi, comme il l'avait promis, à doubler le poleman au premier virage.

Max Verstappen lors du GP du Canada, le 19 juin à Montréal.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'éternel Ibère de 40 ans, qui démarrait sur la première ligne pour la première fois depuis dix ans, a fini 7e, juste derrière son équipier français Esteban Ocon.

Pénalisé pour une défense jugée trop agressive sur Valtteri Bottas (Alfa Romeo), il est cependant relégué à la 9e place.

Neuvième mondial, Ocon dépasse toujours son compatriote Pierre Gasly (AlphaTauri), 11e, qui n'a terminé le GP que 14e.

Fiabilité retrouvée pour Ferrari ?

L'autre Espagnol, Carlos Sainz, 27 ans, n'a rien pu faire non plus face au Néerlandais. Leclerc hors-jeu, Ferrari comptait sur lui. Mais l'heure de son premier succès en F1 attendra encore.

Rien n'était jouable face à Verstappen. S'il a laissé la tête à Sainz, à deux reprises, le temps de quelques tours, ce n'était qu'en raison du jeu des arrêts au stand différés.

La sortie d'une voiture de sécurité au 50e tour sur 70 (sortie de piste de Yuki Tsunoda) a offert à Sainz l'occasion d'enfin attaquer, mais ses algarades n'ont pas été récompensées.

Auteur du meilleur tour en piste, Sainz était conscient d'avoir "la voiture la plus rapide" mais "il en faut plus pour dépasser une Red Bull", a-t-il souligné, estimant avoir "tout donné et tout risqué".

Du fond de la grille, Leclerc s'est lui progressivement replacé dans les points. Finalement 5e, il en ramène dix précieux du Canada. Surtout, son moteur a tenu le coup. De quoi espérer des jours meilleurs pour Ferrari, qui restait sur un double abandon sur casse mécanique en Azerbaïdjan.

À l'opposé, Red Bull a vu les problèmes de fiabilité revenir. Heureusement pour Verstappen, seule l'autre monoplace autrichienne, celle de Pérez, a été touchée.

Pour le championnat, une stabilité retrouvée de Ferrari pourrait éviter un cavalier seul de Verstappen.

Alors que la nouvelle réglementation technique devait permettre à plus d'équipes de s'imposer, seules Ferrari et Red Bull ont goûté à la victoire en 2022. Enfin, surtout Red Bull : six pour le leader Max, une pour le lieutenant Pérez, deux pour l'adversaire Leclerc.

Derrière, George Russell (4e dimanche) et Lewis Hamilton, monté sur son 2e podium de l'année, restent 4e et 6e du championnat. Goulue ces dernières années avec huit titres constructeurs consécutifs, Mercedes se contente des miettes, espérant un comeback. À Silverstone, chez "Sir Lewis" et "Mister George", dans deux semaines ?

AFP/VNA/CVN

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