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Dans une ferme agricole de haute technologie à Bac Ninh (Nord). |
Photo : VNA/CVN |
Selon les experts, les perspectives de croissance économique dépendent grandement de la vitesse et de l'ampleur de la vaccination, des effets des mesures préventives de l’épidémie, de l’efficacité des programmes de soutien et de promotion de la croissance.
Les créances douteuses continuent de s'accumuler et peuvent augmenter fortement lorsqu'elles dépassent le seuil de tolérance de l'entreprise. Il s'agit d’un risque pour le système financier dans la période post-pandémique. Par conséquent, il est nécessaire de se préparer à des situations extrêmes pour y faire face activement.
Selon le Dr Nguyên Duc Thành, directeur du Centre d'études économiques et stratégiques du Vietnam (VESS), l'épidémie a paralysé l'économie, perturbé les chaînes d'approvisionnement et le marché du travail et endommagé les entreprises nationales.
"Les résultats de croissance des neuf premiers mois de 2021 n'ont pas vraiment reflété toutes les difficultés de l'économie. La résistance des entreprises décline sérieusement, notamment au Sud", a-t-il déclaré.
Le Pr associé-Dr Pham Thê Anh, spécialiste en macroéconomie, chef du Département de macroéconomie de l’Université nationale de l'économie, économiste en chef du VESS, a indiqué que le risque d'inflation était encore relativement important. Lorsque les activités sociales reprennent, la demande des consommateurs augmente, ces facteurs vont affecter les prix et exercer une pression inflationniste. Il est prévu que les prix des denrées alimentaires à la fin de l'année pourraient à nouveau augmenter, en raison de l'augmentation de l'offre.
À propos de cette question, Nguyên Duc Thành a estimé que la croissance économique en 2021 pourrait atteindre moins de 2%, environ 1,8%, si l'adaptation à l'épidémie est efficace et si la production et la circulation ne sont pas rompue au quatrième trimestre.
Dans un autre scénario, si les politiques n'ont pas été synchronisées dans les localités et si le coronavirus réapparaît, cela rendra la circulation difficile. Les entreprises auront du mal à planifier la production, des sociétés stopperont leurs commandes au Vietnam en raison de ruptures d'approvisionnement, de pénurie de main-d'œuvre, de coûts élevés des intrants... La croissance du PIB pourrait n'être alors que de 0,2%, a déclaré Nguyên Duc Thành.
En ce qui concerne les politiques monétaires, il sera possible de répondre aux besoins de crédit de l'économie, mais il faudra des mesures de maîtrise de la croissance monétaire autour de 10%, accompagnées de mesures de maîtrise des risques à un niveau modéré.
VNA/CVN