>>Europa League : l'Ajax, finaliste la saison passée, éliminé en barrage
Le défenseur de Marseille (gauche), Adil Rami, inscrit l'unique but de la rencontre face à Konyaspor en Europa League au Vélodrome, le 14 septembre. |
Des trois équipes françaises engagées dans la petite Europe, c'est l'OM qui était le plus attendu, après ses deux gifles reçues de la part de Monaco (6-1) et Rennes (3-1), mettant l'entraîneur Rudi Garcia sous forte pression et déclenchant la colère des supporters.
Marseille n'a pas spécialement brillé, face à une bonne équipe de Konyaspor, mais a assuré l'essentiel en s'imposant grâce à une tête de Rami sur un corner de Payet (48e). Germain a trouvé le barre (56e), imité par Bourabia côté turc dans la foulée (60e).
Les Olympiens prennent ainsi la tête du groupe I puisque Vitoria Guimaraes et Salzbourg se sont parallèlement neutralisés (1-1). Ils seront néanmoins encore très attendus ce dimanche 17 septembre en Ligue 1, chez le promu Amiens.
Nice, qui avait repris des couleurs en écrasant Monaco (4-0), a passé un carton 5-1 à Zulte Waregem. Le Gym a assommé les Belges dès le deuxième quart d'heure, avec un doublé de Plea (16e, 20e) et un but de Dante (28e), avant des buts de Saint-Maximin (69e) et Balotelli (74e) en seconde période, alors que l'ex-Marseillais Leya Iseka a réduit le score.
Le gardien de Lyon, Anthony Lopes, lors du match face à Apollon Limassol en Europa League, le 14 septembre à Nicosie. |
Là aussi, Nice prend la tête de son groupe, devant la Lazio Rome (vainqueur 3-2 chez le Vitesse Arnhem), et devra confirmer son regain de forme dimanche à Rennes en L1.
Lyon rejoint à la 93e minute
Lyon, en revanche, a craqué. On jouait la 93e minute quand Sardinero est venu tromper Lopes, avec un peu de réussite (frappe déviée et faisant poteau rentrant). L'OL pensait avoir fait l'essentiel grâce à un penalty transformé par Depay (53e), mais il n'a pas vraiment été souverain, guère tranchant offensivement et souvent sauvé défensivement par son gardien portugais.
Les Lyonnais se compliquent la tâche avec ce nul face au club le moins huppé du groupe E, alors que dans le choc de cette poule, l'Atalanta Bergame a lancé un signal en écrasant 3-0 l'Everton de Rooney et Schneiderlin. L'OL recevra justement le club italien lors de la prochaine journée, le 28 septembre. Mais d'abord, direction Paris dimanche soir 17 septembre en Ligue 1.
Et le président Jean-Michel Aulas n'a pas manqué de mettre la pression sur son entraîneur, en disant sur OLTV : "Je ne sais pas si c'était le onze type qui était sur le terrain ou un onze qui permet d'avoir les joueurs frais pour jouer dimanche à Paris. J'ai ma petite idée sur la question. Il faudra demander à Bruno (Genesio). Il aura sûrement à s'expliquer pour améliorer tout cela car dans le contexte actuel avec aussi peu d'engagement physique, on a peu de chances de mettre en difficulté le PSG qui joue très bien".
L'AC Milan devait redresser la barre après sa débâcle face à la Lazio Rome (4-1) en Serie A. Mission accomplie jeudi soir 14 septembre à la faveur d'une large victoire sur le terrain de l'Austria Vienne (5-1), avec notamment un triplé de la jeune recrue portugaise André Silva.
Arsenal de son côté, au début de saison cahoteux, a vu son match prévu à 21h05 reporté d'une heure, à 22h05. Le club anglais n'a pas pu faire procéder à l'entrée dans le stade des supporters allemands, qui étaient environ 20.000, alors que seules 3.000 places avaient été allouées à leur club.