>>Europa League : Manchester United au petit trot, Lyon au galop
>>Europa League : fin de parcours pour Tottenham, Bilbao et la Fiorentina en 16e
Le gardien de Lyon, Anthony Lopes (en haut), arrête le ballon lors du match des 16e retour de l'Europa League au Parc OL, le 9 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Comment dit-on "remuntada" (remontée) en italien? Le terme, catalan, fleurit sur les lèvres du football français depuis que le PSG, prochain adversaire des Lyonnais en championnat dimanche le 19 mars (21h00), s'est fait déposséder d'une avance de 4 buts par le FC Barcelone (4-0, 1-6), en huitièmes de finale de Ligue des champions.
L'objectif est donc clair pour les Lyonnais, vainqueurs 4-2 à l'aller : pas question de gâcher cette avance en Italie. Les Lyonnais ont toutefois moins de marge que le PSG, puisque l'AS Rome n'a besoin que d'une victoire avec deux buts d'écart pour rejoindre les quarts de finale, quand il en fallait cinq pour Barcelone.
La stratégie est claire. Pour l'OL, qui a pu ménager plusieurs éléments offensifs, comme Alexandre Lacazette ou Mathieu Valbuena, dimanche le 12 mars contre Toulouse (4-0), la meilleure défense sera d'attaquer. "Si nous attendons l'adversaire au lieu de défendre en avançant, nous aurons du mal", a estimé mercredi le 15 mars le milieu Corentin Tolisso, lui aussi mis au repos face au TFC, dans un entretien au quotidien Le Progrès.
"Nous serons meilleurs si nous jouons notre jeu", a encore déclaré Tolisso. "Offensivement, notre potentiel est important. Nous l'avons vu, le PSG était resté très bas et ça ne lui a pas réussi".
'Force offensive'
"Nous irons pour jouer, comme nous l'avons fait à l'aller et au vu de notre force offensive, je pense qu'il faudra marquer pour espérer la qualification", a confirmé mardi le 14 mars à l'AFP le gardien Anthony Lopes.
Et l'Olympique lyonnais se présente dans ce domaine avec confiance. Il reste sur six victoires et un nul sur ses sept dernières sorties, toutes compétitions confondues, avec un total de 29 buts inscrits, soit une moyenne pas honteuse de 4,14 buts par match.
Certes, la plupart des adversaires étaient modestes (Alkmaar, Dijon, Metz, Toulouse) et cinq rencontres ont été disputées à domicile, mais Lyon était mené 2-1 à la mi-temps par la Roma après un résultat nul (1-1) à Bordeaux, 6e de la Ligue 1.
Et l'histoire européenne du club est de bon augure : l'OL n'a échoué que cinq fois sur 31 à se qualifier après avoir gagné le match aller, et seulement à deux reprises après une victoire avec deux buts d'écart à l'aller.
Dernièrement, en Ligue des Champions, Lyon s'était notamment qualifié pour les demi-finales après avoir battu Bordeaux (2010, 3-1, 0-1), et franchi le tour préliminaire de la compétition aux dépens des Russes de Rubin Kazan (2011, 3-1, 1-1). Une expérience suffisante pour s'éviter toute remontée de dernière minute ?
AFP/VNA/CVN