>>Euro espoirs: l'Espagne bien trop forte pour les Bleuets
>>Euro-Espoirs: victoire pénible mais précieuse pour les Bleuets
L'attaquant allemand Luca Waldschmidt buteur lors de la demi-finale de l'Euro Espoirs face à la Roumanie, à Bologne, le 27 juin. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Buteur lors de chacun des quatre matchs disputés par l'Allemagne, Waldschmidt a déjà marqué sept fois en Italie et égalé le record de buts inscrits dans un Euro-Espoirs, qui était détenu depuis 2009 par le Suédois Marcus Berg.
Pas mal pour un joueur qui n'est même pas avant-centre de métier... "On n'a pas de Hrubesch. On va devoir s'adapter, avec d'autres armes", avait en effet déclaré avant le tournoi le sélectionneur allemand Stefan Kuntz.
Sa trouvaille a donc été Waldschmidt, N°10 sur le maillot et fan de Griezmann, sorti d'une saison sans grand éclat à Fribourg, où il a tout de même inscrit neuf buts en 30 matchs de Bundesliga en évoluant en retrait de l'avant-centre.
"Je suis content que ça marche aussi bien en ce moment. je veux continuer. Le prochain objectif est la finale", a tranquillement déclaré le jeune Allemand, qui depuis le début de l'Euro impressionne par la qualité de sa frappe et sa confiance en soi.
Amateur de Vespa, vegan revendiqué et DJ du groupe, Waldschmidt sera dimanche le fer de lance de l'équipe allemande, aux côtés de Marco Richter, lui aussi auteur d'un superbe Euro.
Hibernation
Le milieu espagnol Dani Ceballos (gauche) à la lutte avec le milieu français Lucas Tousart lors de la demi-finale de l'Euro Espoirs, à Reggio d'Emilie en Italie, le 27 juin. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
En face, les Allemands vont retrouver avec l'Espagne un collectif redoutable qui, après un accroc face à l'Italie (3-1), a battue la Belgique (2-1), puis submergé la Pologne (5-0) et la France (4-1).
Paradoxalement, c'est peut-être contre l'Italie que le talent de Dani Ceballos a été le plus éclatant. Pendant la première demi-heure, le milieu de terrain du Real Madrid a été absolument époustouflant, confisquant littéralement le ballon et ouvrant le score d'une frappe superbe.
Avant la finale d'Udine, Ceballos en est à deux buts, deux passes décisives et des centaines de kilomètres parcourus par les milieux de terrains adverses pour tenter en vain de l'attraper.
Technique, vivacité, fantaisie, vision du jeu: le jeune Espagnol a étalé en Italie une gamme de qualités qui aurait dû lui permettre d'éclater au plus haut niveau en club, ce qui curieusement n'a pas encore été le cas.
Déjà éblouissant lors du précédent Euro-Espoirs en 2017, dont il avait été élu meilleur joueur malgré une défaite en finale contre... l'Allemagne (1-0), il est comme entré en hibernation depuis, avec deux saisons discrètes au Real Madrid, où Zidane ne lui accorde qu'une confiance limitée.
Annoncé un peu partout en Europe (AC Milan, Tottenham, Naples, Arsenal), le joueur a pourtant déclaré qu'il souhait rester au Real, mais pour y jouer un rôle majeur.
"La saison prochaine, je ne veux pas rester sur le banc. Ça doit être mon année, je veux jouer 40 matchs et me sentir important", a-t-il dit sur la Cadena Ser.