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La police intervient près du siège de YouTube à San Bruno après le signalement de tirs. |
La police intervient près du siège de YouTube à San Bruno après le signalement de tirs. Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous avons quatre victimes. Elles ont toutes été transportées à l'hôpital avec des blessures provoquées par une arme à feu. Nous avons une personne qui est décédée des blessures qu'elle s'est infligées. Et, à l'heure actuelle, nous pensons qu'il s'agit du tireur", a souligné le chef de la police Ed Barberini, au cours d'une très brève conférence de presse.
Il n'était pas clair dans l'immédiat si l'auteure des coups de feu faisait partie des victimes comptabilisées par le chef de la police. Les femmes sont très rarement les auteurs des très nombreuses fusillades qui ont lieu chaque année aux États-Unis.
Une cible en particulier
D'après un témoin indirect de la scène cité par CNN, "une femme a fait irruption au moment du déjeuner et semblait tirer sur une personne en particulier". La police a reçu les premiers appels sur le numéro d'urgences 911 à 12h46 locales (19h46 GMT).
D'autres témoignages sur Twitter ont semblé confirmer que l'auteure des tirs se serait ensuite suicidée. L'attaque semble s'être produite dans "une cour intérieure" où les employés déjeunent habituellement. Le président Donald Trump a indiqué sur Twitter avoir été tenu informé des événements.
"Nos pensées et nos prières sont avec toutes les personnes impliquées", a-t-il écrit. "Merci à nos phénoménaux officiers des forces de l'ordre et aux secouristes qui sont actuellement sur place". Une employée de YouTube, qui a souhaité garder l'anonymat, a indiqué également sur CNN qu'elle se trouvait "en vidéo conférence" lorsque l'attaque est survenue.
Elle a évoqué des gens qui "se sont soudainement mis à courir et à crier", ajoutant que les personnes présentes sur le campus se sont efforcées de quitter le bâtiment le plus vite possible. "Il y a plein de sorties. Donc plein de personnes ont pu sortir", a-t-elle encore ajouté.
Les images diffusées par les télévisions américaines montraient des employés sortant les mains sur la tête pour être ensuite fouillés au corps par des policiers. De nombreuses voitures de police et de pompiers circulaient autour du campus, qui se trouve au sud de San Francisco.
Le débat sur les armes à feu aux États-Unis divise l'opinion publique, notamment après la tuerie commise dans un lycée de Parkland, en Floride, le 14 février qui a fait 17 morts. Plus de 1,5 million de personnes ont participé le 24 mars aux États-Unis à la "March for our lives" demandant un plus grand contrôle des armes à feu. Ces rassemblements sont les plus importants du pays en au moins deux décennies.
AFP/VNA/CVN