>>Le candidat du pouvoir se proclame vainqueur de l'élection présidentielle
>>Le deuxième tour entre les candidats de droite et social-démocrate
Le plateau du premier débat démocrate pour la présidentielle de 2020 à Miami, en Floride, le 26 juin. |
Devant le nombre de candidats se pressant pour en découdre avec Donald Trump, les organisateurs ont dû diviser le débat en deux parties. Dix candidats se sont opposés mercredi soir 26 juin et dix autres, dont plusieurs gros calibres, ont rendez-vous jeudi soir 27 juin à 21h00 locales (vendredi 1h00 GMT), également à Miami.
M. Biden, ancien vice-président de Barack Obama, domine les sondages de la tête et des épaules, mais il mène une campagne à l’économie depuis l’annonce de sa candidature le 25 avril, évitant jusqu’ici au maximum la confrontation avec ses rivaux. Et à 76 ans, beaucoup s’interrogent sur sa capacité à tenir la distance d’une longue course qui doit s’achever en novembre 2020.
"J’ai un projet"
Donné à 32% en moyenne dans les sondages nationaux, il fera face jeudi soir 27 juin à Bernie Sanders (17%), le candidat qui avait inquiété Hillary Clinton en 2016 et se revendique "socialiste".
Complèteront ce groupe de favoris la sénatrice noire de Californie Kamala Harris et le jeune maire de South Bend (Indiana) Pete Buttigieg, premier candidat de poids dans une élection présidentielle à se déclarer homosexuel.
Mercredi soir 26 juin, Élizabeth Warren, égérie de la gauche du parti, a conforté sa place dans un quintet de tête des primaires démocrates.
Ce premier acte a rencontré une large audience dans le public américain. Selon la chaîne NBC, diffuseur du débat, 24 millions de personnes l’ont regardé, à la télévision ou en live streaming.
Pourfendeuse de Wall Street âgée de 70 ans, c’est armée d’un programme déjà très étoffé qu’Élizabeth Warren a grimpé à la troisième place des sondages (à environ 13%) pour l’investiture démocrate.
Ses propositions détaillées sur un vaste éventail de sujets sont même devenues objet de plaisanterie, sa phrase préférée en meeting -"j’ai un projet pour cela"- étant devenue un classique de ce début de campagne.
Réponses courtes mais bien construites, elle a dénoncé mercredi 26 juin "une économie qui marche parfaitement pour ceux qui ont de l’argent mais pas pour les autres".
Ces premiers débats télévisés sont aussi pour les "petits candidats" l’occasion de se faire connaître du grand public.
Dans cette ville de Miami où sept habitants sur dix sont hispaniques, Julian Castro n’a pas raté ce rendez-vous.
Ancien maire de la ville texane de San Antonio et ancien ministre du logement de Barack Obama, il a créé la sensation lors des échanges sur l’immigration, jouant à fond sur ses origines mexicaines et sur sa connaissance du dossier.
"Je crois que les gens me regardent d’une façon différente aujourd’hui", s’est-il félicité jeudi 27 juin. "Beaucoup ont été surpris".
AFP/VNA/CVN