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La secrétaire d'État adjointe des États-Unis, Wendy Sherman (gauche), et son homologue russe Sergei Ryabkov (droite) lors de pourparlers sur l'Ukraine, le 10 janvier à Genève. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Alors que la partie américaine a qualifié ces dernières discussions entre les deux grandes puissances mondiales de "notre diplomatie dans la poursuite d'une désescalade avec la Russie", la partie russe les a désignées sous le terme de "négociations sur les garanties de sécurité".
À l'instar des deux précédents dialogues bilatéraux États-Unis - Russie sur la stabilité stratégique, qui ont eu lieu à Genève l'année dernière, la délégation américaine était dirigée par la vice-secrétaire d'État, Wendy Sherman, tandis que la partie russe avait à sa tête le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.
Les discussions ont été "difficiles, longues, très professionnelles, profondes, concrètes", a déclaré M. Riabkov lors d'un point de presse à l'issue des entretiens. "Nous avons eu l'impression que la partie américaine a pris les propositions russes très au sérieux et les a étudiées en profondeur".
Mme Sherman a dit lors d'un autre point de presse après les entretiens : "Nous avons eu une discussion franche et directe pendant près de huit heures à la mission américaine à Genève. C'est la troisième fois que le dialogue sur la stabilité stratégique entre les États-Unis et la Russie a lieu depuis la rencontre entre les présidents Biden et Poutine à Genève en juin dernier".
M. Riabkov a été cité par la mission russe à Genève lundi 10 janvier comme ayant affirmé que ce que la Russie recherche, ce sont des garanties juridiquement contraignantes de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) de ne pas s'étendre davantage vers l'Est.
Xinhua/VNA/CVN