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Le pétrole new-yorkais a clôturé mercredi 3 janvier à son plus haut niveau depuis décembre 2014, porté par la forte demande en énergie créée par la vague de froid ainsi que par les tensions politiques en Iran. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a gagné 1,26 dollar, ou 2,09%, pour clôturer à 61,63 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Il est tiré "par les prix des produits raffinés, en particulier ceux du diesel qui profitent à fond du froid qui touche la côte est des États-Unis depuis plusieurs jours maintenant", a souligné Andy Lipow de Lipow Oil Associates. "Certaines entreprises se sont aussi tournées vers le pétrole pour compléter l'approvisionnement en gaz naturel", a-t-il ajouté. En quête d'indices sur l'approvisionnement du marché, les investisseurs décortiqueront jeudi 4 janvier, avec un jour de décalage en raison d'un jour férié lundi 1er janvier pour le Nouvel An, les données hebdomadaires sur les réserves américaines de pétrole.
APS/VNA/CVN