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Des personnes se rafraîchissent près d'une fontaine à Washington, D.C., aux États-Unis, le 11 juillet. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
L'étude, soutenue par l'Institut national de la Santé des États-Unis, prédit en outre que les adultes âgés de 65 ans et plus et les adultes noirs seront probablement touchés de manière disproportionnée par ce phénomène.
Alors que les épisodes de chaleur extrême causent actuellement moins de 1% des décès liés aux maladies cardiovasculaires, une analyse par modélisation prédit que cette situation risque de changer en raison de l'augmentation prévue du nombre de journées d'été où la température dépasse les 90 degrés Fahrenheit (32°C).
Selon l'étude publiée dans la revue Circulation, les personnes âgées et les adultes noirs seront les plus vulnérables, car beaucoup ont des problèmes de santé sous-jacents, ou sont confrontés à des obstacles socio-économiques pouvant influer sur leur santé - comme ne pas avoir de climatisation, ou vivre dans des endroits qui absorbent et emprisonnent la chaleur.
"Le fardeau sanitaire causé par la chaleur extrême continuera à croître au cours des prochaines décennies", a déclaré Sameed A. Khatana, l'auteur de l'étude, qui est cardiologue et professeur adjoint de médecine à l'université de Pennsylvanie. "En raison de l'impact inégal de la chaleur extrême sur différentes populations, cette situation pose également la question de l'équité en matière de santé, et pourrait exacerber les disparités déjà existantes dans ce domaine", a-t-il indiqué.
Xinhua/VNA/CVN