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Le président américain Joe Biden répond à des questions après la première conférence de presse de son mandat, le 25 mars à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La première phase de son programme "Build Back Better" ("Reconstruire mieux"), qu'il présentera lors d'un discours à Pittsburgh, en Pennsylvanie, détaillera ces investissements étalés sur huit ans.
Elle prévoit en particulier d'injecter 620 milliards de d'USD dans les transports, permettant de moderniser plus de 32.000 kilomètres de routes et autoroutes à travers les États-Unis.
Le locataire de la Maison Blanche, que Donald Trump avait pour habitude de caricaturer en "Sleepy Joe" (Joe l'endormi), sans idées ni lignes directrices fortes, entend faire de ce dossier l'un des marqueurs de son mandat.
Joe Biden "pense que son rôle est d'offrir une perspective audacieuse sur la façon dont nous pouvons investir pour notre pays, pour nos communautés, pour nos travailleurs", a souligné Jen Psaki, sa porte-parole. Ces investissements gigantesques seraient en particulier financés par une hausse de l'impôt sur les sociétés, qui passerait de 21% à 28%.
Selon la Maison Blanche, ce taux resterait, après cette hausse, au plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale, à l'exception des années écoulées depuis la réforme fiscale de Donald Trump votée en 2017. Cette nouvelle offensive législative intervient peu après l'adoption par le Congrès d'un plan de relance centré sur la pandémie de COVID-19, lui aussi chiffré à près de 2.000 milliards d'USD.
Seule certitude : le discours de Pittsburgh ne sera que le point de départ d'une âpre bataille au Congrès, à l'issue très incertaine. La majorité démocrate y est en effet étroite et les tractations s'annoncent redoutables.
Les mois à venir mettront à l'épreuve les qualités de négociateur du président démocrate, fin connaisseur des rouages de Washington et "vieux lion" de la politique, selon l'expression de Barack Obama.
AFP/VNA/CVN