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Des chauffeurs de taxis font le plein de carburant à une station service dans le quartier de Manhattan à New York, le 8 août. |
Mardi 14 août, le maire de New York Bill de Blasio a signé l'arrêté voté le mercredi précédent 8 août par le conseil municipal, une première aux États-Unis.
La ville a décidé cette suspension pour donner le temps à l'autorité new-yorkaise de supervision des véhicules avec chauffeur (TLC) de réaliser une étude d'impact afin de mesurer les effets de cette industrie sur la ville.
Inquiets de rater le coche, 7.434 aspirants chauffeurs se sont hâtés de déposer un dossier auprès de la TLC durant les six jours qui ont séparé le vote de la ratification par le maire, a indiqué jeudi 16 août la Commission à l'AFP.
Sur la seule journée de mardi 14 août, ce ne sont pas moins de 2.353 demandes qui ont été enregistrées, soit l'équivalent du total reçu sur tout le mois de juillet (2.372).
Une porte-parole de la TLC a précisé que les dossiers étaient encore en cours d'examen et que tous les postulants n'étaient pas assurés d'obtenir une licence.
En 2010, avant l'installation d'Uber l'année suivante, la ville comptait environ 37.000 VTC et quelque 13.500 taxis.
L'an dernier, le nombre de taxis, fixé par la TLC, n'avait pas changé, mais les VTC, eux avaient plus que doublé, passant à plus de 83.000.
De nombreux élus reprochent à cette croissance incontrôlée d'être à l'origine des embouteillages qui mettent au pas quotidiennement une bonne partie de Manhattan.
AFP/VNA/CVN