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La Première ministre travailliste néo-zélandaise, Jacinda Ardern, à Wellington, le 6 août |
Photo: AFP/VNA/CVN |
La loi, votée mercredi soir 15 août, est la réalisation d'une promesse de campagne de la Première ministre travailliste Jacinda Ardern, qui s'était engagée avant son élection l'année dernière à rendre l'immobilier plus abordable pour ses concitoyens. "C'est une étape très importante qui prouve la détermination de ce gouvernement à permettre que davantage de Néo-Zélandais puissent réaliser leur rêve de l'accès à la propriété", a déclaré le ministre du Développement économique David Parker.
Il a ajouté que cette réforme visait à "assurer que le marché pour nos maisons soit fixé en Nouvelle-Zélande et pas par les marchés internationaux". Dans un rapport, le gouvernement avait indiqué il y a quelques mois que l'immobilier résidentiel avait augmenté de 30% en cinq ans, une hausse deux fois supérieure à la croissance des salaires, et même quatre fois plus forte à Auckland. En conséquence, le taux de propriétaires est au plus bas depuis 60 ans.
Le gouvernement de centre-gauche de Mme Ardern a toujours imputé cette situation à l'appétit immobilier grandissant d'investisseurs étrangers au pouvoir d'achat supérieur à celui des Néo-Zélandais. Il avait même identifié les investisseurs chinois comme étant les principaux responsables de la flambée des prix à Auckland. La nouvelle législation aura pour conséquence d'interdire aux investisseurs vivant à l'étranger, notamment en Chine, d'acheter des résidences en Nouvelle-Zélande.
En vertu d'un accord de libre-échange unissant leurs pays, les Australiens, qui constituent la deuxième population d'investisseurs étrangers, pourront continuer à acheter en Nouvelle-Zélande, de même que les habitants de Singapour.
AFP/VNA/CVN