>>La RPDC dit avoir développé une bombe H installable sur un missile
Photo non datée diffusée par la KCNA le 3 septembre montre le numéro un nord-coréen Kim Jong-un (2e à droite) inspectant une bombe H. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Japon et la Corée du Sud ont demandé à ce que la réunion se tienne à 10 heures locales (16h00 à Paris), a annoncé l’ambassade américaine à l’ONU.
Washington a promis, pour sa part, dimanche 3 septembre, une "réponse militaire massive" en cas de menaces de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) visant le territoire américain ou ses alliés, insistant sur l'unité de la communauté internationale pour réclamer la dénucléarisation de la péninsule.
La Maison-Blanche a indiqué, dans son compte rendu d'un entretien du président Donald Trump avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, que les États-Unis n'excluaient pas d'utiliser leurs capacités nucléaires en cas de menace nord-coréenne.
"Nous avons de nombreuses options militaires et le président voulait être informé sur chacune d'entre elles", a déclaré le secrétaire à la Défense américain Jim Mattis lors d'une très brève allocution depuis la Maison-Blanche à l'issue d'une réunion avec Donald Trump.
"Nous avons clairement indiqué que nous avions la capacité de nous défendre et de défendre nos alliés, la Corée du Sud et le Japon", a-t-il ajouté, évoquant un engagement "sans failles" envers ces pays.
"Toute menace visant les États-Unis ou ses territoires, y compris Guam, ou ses alliés, fera l'objet d'une réponse militaire massive", a-t-il mis en garde, le général Joe Dunford, chef d'État-major inter-armées des États-Unis, debout à ses côtés.
M. Mattis a précisé que les État-Unis ne cherchaient en aucune manière "l'anéantissement total" de la RPDC. Mais il a appelé son dirigeant Kim Jong-un à entendre le message du Conseil de sécurité de l'ONU, dont "tous les membres sont tombés d'accord, à l'unanimité, sur la menace que représente la Corée du Nord".
APS-AFP/VNA/CVN