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Un avion de la compagnie Easyjet se prépare à atterrir à l'aéroport El Prat de Barcelone, le 1er juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette grève vient s'ajouter à d'autres mouvements sociaux engagés dans d'autres compagnies depuis le début de l'été, en pleine saison touristique et reprise de l'activité après la pandémie de COVID-19.
Les pilotes espagnols d'Easyjet ont débuté leur mouvement le 12 août, prévoyant des arrêts de travail tous les week-ends du vendredi au dimanche jusqu'à la fin du mois.
Au total, 16 annulations ont été recensées jusqu'à 16h00 GMT, a indiqué le syndicat espagnol des pilotes des lignes aériennes (Sepla).
Six des vols concernés devaient partir ou arriver à Barcelone tandis que dix autres avaient pour destination ou origine Palma de Majorque, aux Baléares.
"Il s'agit de vols internationaux à destination ou en provenance de Genève, Milan, Paris, Londres ou Bâle", a précisé le syndicat.
Il s'est plaint que les services minimums fixés par le gouvernement soient "abusifs".
Le ministère des Transports a établi des services minimums de 61% pour les vols basés à Barcelone et Minorque, de 60% pour Malaga et de 57% pour Palma de Majorque.
La semaine dernière, la grève du week-end avait entraîné 36 annulations de vols. Une troisième grève est prévue du 27 au 29 août.
Les pilotes réclament le retour de leurs conditions de travail d'avant la pandémie et des négociations autour de la nouvelle convention collective.
Pendant la pandémie, ils avaient accepté une baisse de salaire pour assurer "non seulement nos emplois mais aussi la survie de la compagnie elle-même en Espagne", a expliqué le syndicat le 12 août, précisant qu'EasyJet avait refusé de rétablir leurs conditions de travail pré-pandémie.
En pleine saison touristique, cette grève d'Easyjet s'ajoute à celle en cours du personnel navigant d'une autre compagnie à bas coûts, l'irlandaise Ryanair, qui a eu jusqu'à présent un impact limité avec plus de retards que d'annulations.
S'y ajoute le mouvement social du personnel de cabine d'Iberia Express - filiale à bas coût de la compagnie espagnole Iberia - qui doit durer dix jours du 28 août au 6 septembre, selon le syndicat USO (Union syndicale ouvrière).
AFP/VNA/CVN