Le lancement d'Orion, qui effectuera son premiervol d'essai, est prévu comme jeudi 4 décembre à 12h05 GMT (07h05 locales) de labase de Cap Canaveral en Floride (Sud-Est) au début d'une fenêtre de tirde 2 heures 39 minutes.
La fusée Delta IV attend de décoller de Cap Canaveral avec à son bord la capsule Orion de la Nasa, le 4 décembre. Photo : AFP/VNA/CVN
Les prévisions météorologiques sont moinsbonnes que la veille, avec seulement 40% de probabilités de conditionsfavorables. Toutefois, la Nasa souligne que les vents s'annoncent pluspropices que jeudi 4 décembre.Les responsables du lancement pourraientcependant encore décider de reporter le vol lors de leur réunion de07h00 GMT (2 heures du matin) pour passer en revue tous les paramètres,dont la météo, avant de donner le feu vert au remplissage des réservoirsdu lanceur.Commentant le problème des valves lors d'uneconférence de presse, Dan Collins, un responsable de la sociétéaméricaine de lancement spatial United Launch Alliance (ULA), avaitexpliqué jeudi que cette anomalie "s'était déjà produite lors d'unprécédent lancement avec une longue fenêtre de tir", ajoutant être"confiant" dans le fait que les ingénieurs allaient régler ce problème.Cepremier vol d'essai d'Orion, d'un coût de 370 millions de dollars, "estsans aucun doute la mission la plus importante que la Nasa effectuecette année", avait souligné William Hill, administrateur adjoint de laNasa pour le développement des systèmes d'exploration. "C'est vraimentle tout premier pas de notre voyage vers Mars", avait-il estimé.Aprèsune ascension de 17 minutes, Orion, qui pour ce premier test netransportera pas d'astronautes, sera mis sur une orbite elliptique eteffectuera deux tours de la Terre, dont le second à 5.800 km d'altitude,soit près de quatorze fois la distance de la Station spatialeinternationale du sol (420 km).Ce périple de 4 heures et 24minutes doit se conclure par un amerrissage en douceur dans l'océanPacifique, à 1.000 km des côtes mexicaines de la Basse-Californie.Cevol est destiné à tester principalement le bouclier thermique duvaisseau, qui doit résister à des températures de 2.200 degrés, ainsique ses parachutes et ses ordinateurs de bord. Il y a aussi 1.200capteurs pour mesurer les vibrations, le niveau de bruit et latempérature.