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Un navire de service passe entre les éoliennes du parc allemand "Amrum Bank West" près de l'archipel d'Heligoland sur la mer du Nord, le 4 novembre 2015. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La France n'a pas encore d'éoliennes en mer, mais prévoit d'attribuer jusqu'à 6.000 mégawatts (MW) de projets d'ici à 2023, en plus des 3.000MW qui devraient être en service à cette échéance.
La puissance générée par les éoliennes en mer installées en Europe atteint 11.000MW, précise l'Ifremer (Institut de recherche pour l'exploitation de la mer) dans sa dernière édition des "Données économiques maritimes françaises".
Le Royaume-Uni représentait à lui seul 46% de la puissance mondiale installée en 2015, l'Allemagne 30% et le Danemark 11,5%. En Europe, il s'agit d'éolien posé dans la quasi-totalité des cas, selon ce rapport de 120 pages.
Hors Europe, la Chine constitue le 4e marché mondial, la puissance installée ayant dépassé les 1.000MW fin 2015, soit 8% du total mondial, selon l'Institut.
L'éolien flottant ne fait encore l'objet que de quelques projets pilotes en Europe et notamment en Norvège, Ecosse, Portugal et France, souligne le rapport, qui confirme l'évolution globale positive de l'économie maritime française, en lien avec la reprise économique mondiale.
Selon des données de 2013 - année la plus récente permettant une synthèse des données - l'économie maritime française employait 460.000 personnes et générait 35,6 milliards d'euros de valeur ajoutée, soit 1,5% du PIB du pays.
Le tourisme littoral reste le secteur prépondérant avec la moitié de la valeur ajoutée de l'économie maritime et plus de la moitié des emplois. Ce secteur est suivi par le parapétrolier en mer avec 17% de la valeur ajoutée mais seulement 6% de l'emploi.
La construction navale, le transport maritime et fluvial, les produits de la mer sont ensuite les trois secteurs les plus importants : ils représentent chacun 7 à 9% de la valeur ajoutée et de l'emploi.
La pêche professionnelle produisait un chiffre d'affaires de 1,1 milliard d'euros en 2013, pour une valeur ajoutée de près de 600 millions d'euros. Le secteur employait 10.200 personnes (en équivalent temps plein), contre 11.900 en 2005.