>>Syrie : tensions entre les pays garants avant des pourparlers
>>L'armée syrienne brise le siège d'une base militaire à l'est de Damas
>>Syrie : explosion dans un quartier général de jihadistes asiatiques, 23 morts
Le secrétaire général adjoint de l'ONU pour les affaires humanitaires, Mark Lowcock, s'adressant à la presse à Damas à la fin de sa première visite en Syrie le 11 janvier. |
Nommé en septembre secrétaire général adjoint des Nations unies pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock a débuté mardi 9 janvier une visite de trois jours en Syrie, sa première dans le pays ravagé depuis 2011 par une guerre meurtrière.
Lors d'une conférence de presse, M. Lowcock a réclamé "trois ou quatre convois" d'aides par semaine, "chargés de nourriture et de médicaments, pour fournir une assistance aux quelque 2,5 millions de personnes qui se trouvent dans des zones assiégées ou difficiles d'accès".
"Nous avons besoin d'un accès régulier à toutes les personnes dans le besoin", a insisté M. Lowcock, dans sa déclaration à Damas à l'issue de sa visite en Syrie.
"J'espère voir prochainement un certain nombre de développements positifs, nous permettant de maintenir et améliorer notre effort d'aide cette année", a-t-il souligné.
Il s'est dit "particulièrement préoccupé par le sort de la population assiégée de la Ghouta orientale".
Les quelque 400.000 habitants de la Ghouta vivent une grave crise humanitaire, alors qu'ils subissent au quotidien des pénuries de nourriture et de médicaments.
M. Lowcock a également réitéré un appel pour "l'évacuation médicale de centaines de personnes gravement malades, prise au piège dans la Ghouta orientale".
Fin décembre, 29 patients dans un état critique ont pu quitter la Ghouta, conformément à un accord conclu entre régime et opposants.
Un chiffre encore très éloigné des 500 personnes que l'ONU appelle à évacuer depuis plusieurs semaines. Avec les retards et blocages sur ce dossier, 16 patients sont déjà morts depuis novembre.
AFP/VNA/CVN