>>Décliner la programmation 2015-2018 de l’OIF en plan d’action régional
Faisant suite au Forum de Dakar (Sénégal), tenu en 2000, il rassemble la communauté éducative internationale afin d’adopter des objectifs mondiaux à l’horizon 2030 et de définir le cadre de l’action qui permettra de les atteindre.
La secrétaire générale a réuni, dès son arrivée, les ministres, ambassadeurs et chefs de délégation francophones pour leur réitérer, notamment, la nécessité de faire entendre la voix des pays francophones, dont beaucoup font face à de nombreux défis malgré le grand potentiel dont ils disposent.
«Je suis ici parce que nous devons toutes et tous nous convaincre - États, organisations internationales, société civile - que l’éducation n’est pas une priorité parmi d’autres, mais bien LA priorité des priorités, parce qu’investir dans l’éducation, c’est investir dans le développement, c’est investir dans la bonne gouvernance, c’est investir dans la sécurité et la paix», a-t-elle déclaré.
À l’occasion de ce Forum, qui constitue un événement de première importance dans l’agenda international de l’année 2015, Michaëlle Jean s’entretiendra avec des personnalités et les principaux acteurs dans le domaine de l’éducation. Enfin, la secrétaire générale prendra la parole le 21 mai, lors de la cérémonie de clôture du Forum mondial sur l’éducation.
L’OIF s’investit depuis de nombreuses années pour appuyer ses États et gouvernements membres dans l’amélioration de leurs systèmes éducatifs. Des programmes ambitieux, parmi lesquels l’Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres (IFADEM) - copiloté avec l’AUF - ainsi que l’Initiative Écoles et langues nationales en Afrique (ELAN), ont obtenu de nombreux résultats probants. Grâce à l’appui de plusieurs partenaires techniques et financiers, les actions de l’OIF dans le domaine de l’éducation connaissent une phase d’expansion et sont destinés à concerner de plus en plus de pays.