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Des participants à la Earth Hour tiennent des bougies devant les immeubles de Dubaï éteints, le 24 mars 2018. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Shanghai Tower, Victoria Harbour à Hong Kong, tour Burj Khalifa de Dubai, place Rouge, Acropole, tour Eiffel, pyramides égyptiennes, basilique Saint-Pierre, Big Ben, Christ de Rio, siège de l'ONU à New York... d'innombrables sites, monuments et bâtiments vont les uns après les autres éteindre leurs feux entre 20h30 et 21h30 locales, au fil des fuseaux horaires.
Organisée par le WWF, cette mobilisation citoyenne, qui propose aussi à tout un chacun de faire la même chose, célèbre sa 13e édition.
En 2007, Sydney lançait cette opération inédite, pendant toute une heure, destinée à interpeller les pouvoirs publics. Depuis le mouvement a pris dans le monde entier, tandis que le réchauffement climatique s'accentue sous l'effet de gaz à effet de serre à des niveaux d'émissions et de concentration record.
L'an dernier, près de 7.000 villes de 187 pays ont éteint leurs édifices emblématiques, de Singapour à Honolulu, en passant par Sydney, Moscou, ou Washington, indique le WWF.
"Cette année, des millions de gens dans le monde s'uniront à nouveau pour dire leur souhait d'un avenir sain et soutenable", dit le WWF. Alors que la nature est menacée "à un rythme inédit", et fait face "au défi constant du changement climatique", Earth Hour 2019 veut rappeler son importance et les services qu'elle rend à l'homme (eau, alimentation, pharmacopée, etc).
Plusieurs grands rendez-vous s'annoncent en 2020, dont la conférence de l'ONU sur la biodiversité en Chine et le Congrès de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en France.
"Nous devons saisir ces occasions pour obtenir un engagement international visant à stopper puis inverser cette perte de nature: il nous faut un nouvel accord pour la nature et l'homme, aussi global et ambitieux que l'accord contre le réchauffement" adopté fin 2015 à Paris, appelle le WWF.
Selon le dernier rapport "Planète vivante", publié par l'ONG en 2018, de 1970 à 2014, les populations de vertébrés - poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles - ont chuté de 60% au niveau mondial. Un déclin de 89% dans les tropiques, en Amérique du Sud et centrale.