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Manifestantes participant à une marche organisée à la veille de la journée du 8 mars par la Coordination féministe de la région Île-de-France à Paris le 7 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À Paris, les organisateurs attendent au moins 10.000 participants à la manifestation qui reliera la Gare du Nord à l'hôpital Tenon, pour "exiger des moyens contre les violences sexistes" et une lutte accrue contre les inégalités.
Des défilés sont également prévus dans de nombreuses autres villes de France, à l'appel d'une soixantaine d'associations et de partis politiques.
"Nous sommes parfaitement conscients qu'il reste beaucoup à faire" sur le sujet de l'égalité entre les femmes et les hommes, a convenu à la veille des manifestations le Premier ministre Jean Castex.
Cependant "nous avons progressé, car le sujet, qui a longtemps été mis sous le tapis, est désormais porté sur la place publique", a poursuivi le chef du gouvernement, lors d'une visite aux militantes féministes qui viennent d'achever un tour de France à bord d'un "Train de l'égalité".
À Paris, trois candidats de gauche à la présidentielle ont annoncé qu'ils se rendraient à la manifestation : l'écologiste Yannick Jadot, le communiste Fabien Roussel et la socialiste Anne Hidalgo. Tous trois veulent notamment rétablir un ministère de plein droit des droits des femmes, abondé d'un milliard d'euros affecté à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Une délégation de la France insoumise se joindra également au cortège, menée par la députée Clémentine Autain.
Pour illustrer symboliquement les inégalités persistantes, les collectifs féministes appellent les femmes à débrayer mardi 8 mars à 15h40, heure à partir de laquelle elles "travaillent gratuitement" chaque jour.