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L'Espagnol Samuel Sanchez lors du Tour du Pays Basque, le 7 avril 2017. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"L’UCI a accepté la probabilité" que la violation du réglement antidopage était liée à "un supplément contaminé que M. Sanchez a utilisé", a précisé la fédération internationale, "après un examen attentif des explications et preuves soumises par M. Sanchez".
Le terme de la suspension du coureur espagnol a été fixé au 16 août 2019.
Sanchez, qui est âgé de 41 ans, a été licencié par son équipe de l'époque, BMC, après ce contrôle positif à l'hormone de croissance, réalisé hors compétition à l'approche de la Vuelta.
"Bien que l’UCI aurait préféré résoudre le cas plus tôt, l’établissement de l’origine de la VRAD (violation des règles antidopage) a requis de multiples analyses scientifiques ainsi que des enquêtes de suivi pour être certain de parvenir aux bonnes conclusions", a mentionné la fédération internationale.
La décision peut faire l'objet d'un appel de l'agence espagnole et de l'agence mondiale antidopage (AMA).
Le premier cas de positivité à l'hormone de croissance date de 2010. Le produit, longtemps indétectable, a été ensuite difficilement décelable en raison de sa fenêtre de détection très courte.
Deuxième du Tour 2010, vainqueur de cinq étapes de la Vuelta entre 2005 et 2007, Sanchez a couru de 2000 à 2013 pour l'équipe basque Euskaltel avant de rejoindre BMC.
En 2017, il n'avait obtenu aucun résultat probant jusqu'à sa suspension. Sa dernière performance notable date du printemps 2016, avec une quatrième place dans Liège-Bastogne-Liège.