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L'Ukrainien Oleksiy Torokhtiy lors des JO de Londres le 6 août 2012. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Après réanalyse, l'Ukrainien Oleksiy Torokhtiy, champion olympique 2012 dans la catégorie des 105kg, et l'Ouzbek Ruslan Nurudinov, qui lui a succédé au palmarès en 2016 à Rio, ont tous deux été contrôlés positifs à la testostérone, précise l'IWF dans un communiqué publié dimanche.
Seul Torokhtiy pourrait perdre son titre olympique, puisque les échantillons réexaminés datent de 2012.
L'Azéri Valentin Hristov, également contrôlé positif à la testostérone, pourrait quant à lui perdre sa médaille de bronze conquise dans la catégorie des 56kg aux Jeux de Londres.
Les deux autres athlètes contrôlés positifs, l'Arménienne Meline Daluzyan et le Bélarusse Mikalai Novikau, n'avaient pas glané de médaille aux JO-2012. Ils ont tous deux été contrôlés positifs à la testostérone et au stanozolol, un stéroïde anabolisant.
Début novembre, le Comité international olympique avait annoncé que de nouvelles analyses des échantillons prélevés lors des JO-2012, faisant "appel aux méthodes scientifiques les plus récentes", allaient être confiées à l'Agence de contrôles internationale (ITA).
Pendant la période des JO-2012, seulement neuf cas de dopage avaient été révélés. Ce programme de réanalyses, qui a déjà permis d'établir des dizaines d'autres cas de dopage, se poursuivra en 2019, alors que le délai de prescription sera atteint en 2020.