>>L'Eurogroupe accorde à la Grèce un léger toilettage de sa dette
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras au Parlement, le 10 décembre à Athènes |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'année prochaine sera une étape importante pour sortir le pays de la crise et c'est le premier budget d'optimisme, de croissance et de relance" depuis des années, a déclaré M. Tsipras au Parlement.
Le Premier ministre s'est déclaré confiant au sujet d'un accord des créanciers du pays, UE et FMI, sur les actuelles réformes menées par le pays en échange du plan d'aide conclu en 2015, malgré quelques demandes qu'il a qualifiées "d'absurdes".
M. Tsipras a espéré un retour de la Grèce sur les marchés au début de l'an prochain. La dernière incursion de celle-ci remonte à l'automne 2014.
M. Tsipras s'exprimait devant le Parlement, qui a adopté le budget de l'an prochain par 152 voix sur 298 députés présents. Ce budget prévoit des prélèvements d'environ un milliard d'euros (1,07 milliard de dollars) en taxes supplémentaires sur les voitures, le téléphone fixe, la télévision payante, le carburant, le tabac, le café, la bière et autres articles.
Les dépenses publiques seront également réduites de 5,7 milliards d'euros l'an prochain.
Le Premier ministre espère conclure avec les créanciers l'audit des réformes au début de l'année prochaine.
La Grèce espère qu'un accord va enfin convaincre la Banque centrale européenne (BCE) d'inclure la dette souveraine grecque dans son programme d'achat d'actifs, connu sous le nom d'assouplissement quantitatif, ou QE.
Sans accès au QE, le pays ne sera pas en mesure de faire un retour planifié aux marchés de la dette d'ici 2018, selon le ministère grec des Finances.