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Donald Trump et son épouse Melania à leur arrivée en République de Corée, le 7 novembre. |
La République démocratique populaire de Corée était déjà au cœur de l'escale japonaise de son marathon asiatique, au moment où les tensions sont particulièrement élevées sur la péninsule divisée.
Mais si le bouillant président américain a plusieurs fois affiché sa proximité avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, ses relations avec le président sud-coréen de centre-gauche Moon Jae-In ont jusqu'à présent été beaucoup moins chaleureuses.
L'avion présidentiel Air Force One s'est posé peu avant 12h30 (03h30 GMT) sur le tarmac de la base aérienne d'Osan, près de Séoul, où M. Trump et son épouse Melania ont été accueillis par la ministre sud-coréenne des Affaires étrangères Kang Kyung-wha.
"Je me prépare à partir pour la Corée du Sud et des réunions avec le président Moon, un homme de valeur", avait déclaré un peu plus tôt M. Trump dans un tweet au Japon. "On va régler tout ça".
Un message apparaissant beaucoup plus mesuré qu'un précédent tweet, quand il avait accusé en septembre M. Moon, partisan d'un dialogue avec Pyongyang, de défendre une politique "d'apaisement" vouée à l'échec.
Le président américain effectue cette première visite officielle en Répiblique de Corée - qui se termine mercredi 8 novembre - après des mois de dégradation du climat sur la péninsule.
La police sud-coréenne, le 7 novembre, sur une route que va emprunter Donald Trump lors de sa visite dans le pays. |
Insultes
En cause l'intensification des programmes militaires de Pyongyang, qui a réalisé en septembre son sixième essai nucléaire et testé plusieurs missiles potentiellement susceptibles d'atteindre le territoire américain.
La surenchère verbale et des échanges d'insultes entre le président américain et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un ont également contribué à la montée des tensions.
Lundi 6 novembre, M. Trump a pu s'assurer du soutien total du Japon à sa politique nord-coréenne, qui défend l'idée que "toutes les options sont sur la table" vis-à-vis de Pyongyang.
"Les essais nucléaires illégaux et les tirs de missiles balistiques scandaleux (...) sont une menace pour la paix internationale et la stabilité", a martelé lundi 6 novembre M. Trump lors d'une conférence de presse commune avec M. Abe.
Après un dimanche 5 novembre détendu et agrémenté d'une partie de golf avec M. Abe, M. Trump a aussi rencontré lundi 6 novembre, avec son épouse Melania, l'empereur et l'impératrice, ne tarissant pas d'éloge sur la qualité des liens avec l'archipel.
Les relations personnelles sont beaucoup plus fraîches entre M. Trump et M. Moon, un ancien avocat spécialisé dans les droits de l'Homme qui a succédé cette année à la présidente conservatrice destituée Park Geun-hye, qui défendait aussi une ligne dure vis-à-vis de Pyongyang.
AFP/VNA/CVN