>>Incendie en Californie: le nombre de disparus dépasse 1.000 personnes
>>Californie: les secours tentent d'identifier les victimes
Le président américain Donald Trump à son arrivée en Californie sur la base militaire de Beale, le 17 novembre. |
Le président américain Donald Trump à son arrivée en Californie sur la base militaire de Beale, le 17 novembre. Photo: AFP/VNA/CVN |
L'avion présidentiel Air Force One s'est posé en milieu de matinée sur la base militaire de Beale, à quelques dizaines de kilomètres au sud de la petite ville de Paradise, près de laquelle s'est déclaré il y a dix jours l'incendie le plus meurtrier de l'histoire californienne.
"Il y a beaucoup de personnes portées disparues, beaucoup plus que quiconque aurait pu imaginer", avait déclaré le président américain en quittant la Maison Blanche. "Je veux être aux côtés des pompiers", avait-il ajouté, évoquant leur "courage extraordinaire".
Le "Camp Fire" a ravagé plus de 59.000 hectares dans le nord de l'État. L'incendie a fait 71 morts et plus de 1.000 personnes sont encore portées manquantes.
Dans le sud de la Californie, près de Los Angeles, le "Woolsey Fire" a brûlé près de 40.000 hectares, dont une partie de la célèbre station balnéaire de Malibu, prisée des stars. Il a fait au moins trois morts.
Près de 9.000 pompiers sont déployés sur les deux brasiers, qui ont entraîné l'évacuation de dizaines de milliers d'habitants, dont beaucoup n'ont pas encore été autorisés à regagner leurs foyers.
Photo aérienne d'un quartier entièrement sinistré à Paradise, en Californie, le 15 novembre. |
L'essentiel des opérations de recherche des personnes disparues a lieu à Paradise, où vivaient de nombreux retraités qui n'ont pas réussi à fuir à temps.
La présidence n'a pas dévoilé le programme exact de la visite de M. Trump, la seconde seulement sur les terres californiennes depuis son entrée en fonction en janvier 2017.
Ce grand État de l'Ouest américain est sur tous les fronts contre le milliardaire républicain, de l'immigration à l'environnement, en passant par la régulation des armes à feu. L’État le plus peuplé des États-Unis est aussi celui qui compte le plus d'immigrés et de sans-papiers, largement ciblés par la politique présidentielle.
Preuve de cette animosité mutuelle, M. Trump avait d'abord dénoncé la mauvaise gestion des forêts par les autorités du "Golden State", oubliant que celles-ci sont en majorité sous le contrôle de l’État fédéral.
Il avait aussi menacé de couper les fonds fédéraux, alors que le Congrès a consacré un budget de 2 milliards de dollars à la lutte contre les incendies pour l'exercice budgétaire 2018.
AFP/VNA/CVN